A la recherche du paradis perdu.
Les Passagers Anglais. Matthew KNEALE.Roman. Pocket 2004
Traduit de l'anglais par Georges-Michel Sarotte.
A Londres en 1857, le révérend Geoffrey Wilson, inventeur de la théorie de la réfrigération divine et créationniste convaincu entend prouver au monde son postulat : le jardin d'Eden se trouve en Tasmanie, grande île située au sud de l'Australie.
Afin de démontrer son hypothèse, il organise avec le concours financier d'un riche mécène, une expédition vers les terres australes. Il se verra contraint d'accepter, pour le seconder, la compagnie d'un jeune botaniste désabusé ainsi que d' un médecin, auteur de sinistres écrits sur la supériorité des races blanches et parmi celles-ci, de la race britannique.
Les trois hommes embarqueront à bord de la "Sincérité" le bateau du capitaine Kewley, contrebandier de l'île de Man uniquement préoccupé de fuir les autorités britanniques et de revendre sa cargaison illicite.
L'expédition atteindra sa destination mais les trois "scientifiques", au fil des épreuves qui jalonnent leur itinéraire révéleront leur vraie nature.
Le roman de Matthew Kneale s'inscrit dans la tradition des grands romans d'aventures du XIXè siècle tout en y ajoutant, l'humour, la dérision et la critique des idéologies souvent douteuses qui fleurirent lors de l'expansion de l'impérialisme colonial des sociétés européennes. Le récit,dont la narration est confiée tour à tour à chacun des protagonistes donne lieu à une formidable galerie de portraits d'où ressort, outre celui de nos trois explorateurs, celui de Peevay l'aborigène en quête de la reconnaissance de sa mère, meneuse de la révolte contre l'envahisseur blanc et terreur des colons. La confrontation entre la culture tribale de Peevay et la société victorienne donnera lieu à de nombreuses péripéties d'où l'on pourra conclure que le sauvage n'est pas toujours celui que l'on croit.
"Les passagers anglais" est un roman cocasse et grave, érudit et passionnant, qui invite le lecteur à s'interroger sur le devenir des sociétés traditionnelles, sur les notions toutes relatives de "progrès "et de "civilisation" dont les sociétés occidentales aujourd'hui encore, tentent d'appliquer le modèle aux nations qualifiées pudiquement (et hypocritement) de "pays émergents".
Traduit de l'anglais par Georges-Michel Sarotte.
A Londres en 1857, le révérend Geoffrey Wilson, inventeur de la théorie de la réfrigération divine et créationniste convaincu entend prouver au monde son postulat : le jardin d'Eden se trouve en Tasmanie, grande île située au sud de l'Australie.
Afin de démontrer son hypothèse, il organise avec le concours financier d'un riche mécène, une expédition vers les terres australes. Il se verra contraint d'accepter, pour le seconder, la compagnie d'un jeune botaniste désabusé ainsi que d' un médecin, auteur de sinistres écrits sur la supériorité des races blanches et parmi celles-ci, de la race britannique.
Les trois hommes embarqueront à bord de la "Sincérité" le bateau du capitaine Kewley, contrebandier de l'île de Man uniquement préoccupé de fuir les autorités britanniques et de revendre sa cargaison illicite.
L'expédition atteindra sa destination mais les trois "scientifiques", au fil des épreuves qui jalonnent leur itinéraire révéleront leur vraie nature.
Le roman de Matthew Kneale s'inscrit dans la tradition des grands romans d'aventures du XIXè siècle tout en y ajoutant, l'humour, la dérision et la critique des idéologies souvent douteuses qui fleurirent lors de l'expansion de l'impérialisme colonial des sociétés européennes. Le récit,dont la narration est confiée tour à tour à chacun des protagonistes donne lieu à une formidable galerie de portraits d'où ressort, outre celui de nos trois explorateurs, celui de Peevay l'aborigène en quête de la reconnaissance de sa mère, meneuse de la révolte contre l'envahisseur blanc et terreur des colons. La confrontation entre la culture tribale de Peevay et la société victorienne donnera lieu à de nombreuses péripéties d'où l'on pourra conclure que le sauvage n'est pas toujours celui que l'on croit.
"Les passagers anglais" est un roman cocasse et grave, érudit et passionnant, qui invite le lecteur à s'interroger sur le devenir des sociétés traditionnelles, sur les notions toutes relatives de "progrès "et de "civilisation" dont les sociétés occidentales aujourd'hui encore, tentent d'appliquer le modèle aux nations qualifiées pudiquement (et hypocritement) de "pays émergents".
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