"Himilce" d'Emmanuel C hastellière. Quatrième de couverture : 218 avant J.C. Entre Rome et Carthage, la guerre gronde de nouveau. le prodige militaire Hannibal Barca se tient prêt à embraser la Méditerranée. Ainsi, lorsqu'il part pour l'Italie à la tête d'une armée, i laisse derrière lui son épouse Himilce. A peine débarquée à Carthage, la princesse ibère est immergée dans les eaux troubles de rivalités féroces, à la merci des ambitieux et des intrigants. Elle doit alors se glisserdans le costume qu'on lui a préparé : celui d'une femme dévouée à sa nouvelle patrie, la mère du futur héritier. Dans une ville tout entière tournée vers la guerre, la jeune femme devra-t-elle suivre le chemin tracé pour elle ? Se ranger du côté des voix de la discorde ? Ou tracer sa propre route, quitte à faire naître des inimitiés, même parmi les siens ? Mon avis : Magnifique roman qui nous entraîne dans les méandres des rues et des intrigues politiques de Carthage a
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Lecture du moment : "Son odeur après la pluie" de Cédric Sapin - Defour. Quatrième de couverture : C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur. Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n
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Céline. Louis-Ferdinand Céline pour la littérature. Louis-Ferdinand Destouches pour l’état civil et la médecine. L’homme et son œuvre ne finissent pas de nous interroger, particulièrement l’imbrication de l’œuvre et de la réalité chaotique de la vie du médecin-écrivain. Céline et ses livres ont toujours été le théâtre de prises de position radicales et contradictoires, repoussant toutes les limites, à commencer par celles du langage. L’humanisme le plus enflammé côtoie la misanthropie la plus radicale. L'homme ne fait pas ce qu’il dit de pire et ne dit pas ce qu’il fait de mieux. Ces tiraillements vont se décupler pendant l’Occupation, et particulièrement dans ce qu’on nomme couramment l’exil de Céline. C’est à cette période que s’intéressent Paul et Gaëtan Brizzi et Christophe Malavoy. Ce dernier, plus connu pour sa carrière de comédien au théâtre et au cinéma, est l’auteur de plusieurs récits, parmi lesquels plusieurs interrogent déjà la guerre et Céline, même pas mort !... (Edit
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Lire, c'est protester contre les insuffisances de la vie. Lire, c'est se mettre en état d'alerte permanent contre toute forme d'oppression, de tyrannie, c'est se blinder contre la manipulation de ceux qui veulent nous faire croire que vivre entre des barreaux, c'est vivre en sécurité. Ma mittérature vous fait désirer une autre vie, que la vie réelle ne peut pas vous donner, et forge donc des esprits critiques, épris d'idéal, tandis que l'extraordinaire machinerie audiovisuelle eest là pour nous amuser et créer des sujets passifs et conformistes. Un monde sans littérature serait un monde sans insolence. Un monde d'automates.Mario Vargas llosa Mario Vargas llosa
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En ce moment je lis : « Don Pablo de Ségovie » de Francisco de Quevedo.. J'avais évoqué, il y a quelques temps, ma lecture enthousiaste de la Bande-Dessinée « Les Indes Fourbes » Ce que j'ignorais alors, c'est que le (anti) héros de cette bande -dessiné au récit picaresquen'était rien moins que la suite d'un roman inachevé du XVIIème siècle qui fait partie des plus connus des cklassiques espagnols. Francisco de Quevedo mourut avant d'avoir achevé son roman. Et ce sont les talentueuxAlain Ayroles et Juan Garnido qui se sont attelés à la tâche de ffinir avec brio l'intrigue de ce roman. Pour résumer : c'est grâce à une bande dessinée brillamment illustrée et scénarisée que j'ai découvert un formidable auteur espagnol du Siècle d'Or. Quatrième de couverture : Fils de coquin, coquin lui-même et frotté à plus coquin que lui, Don Pablo de Ségovie va tenter de se faire une place dans la cité. Quevedo nous décrit les mésaventures souvent cruelles, t