Femme-Peinte-en-Blanc
"La fille sauvage" Jim Fergus. Roman. Editions Le Cherche-Midi, 2004 Traduit de l'américain par Jean-Luc Piningre. En 1999, une galerie New-Yorkaise décide de consacrer une exposition à un obscur photographe connu pour ses clichés réalisés lors de la crise de 1929. L'auteur de ces photos, Ned Giles, âgé de quatre-vingt-quatre ans, domicilié à Albuquerque ( Nouveau-Mexique ) est invité à se rendre à l'exposition. Là, il va se retrouver devant un des clichés les plus troublants qu'il lui ait été donné de réaliser au cours de sa vie. La photo a été prise en 1932 dans une petite bourgade de l'État de Sonora. Intitulée « La Niña Bronca », elle représente une jeune indienne apache, recroquevillée en position foetale dans la cellule d'une prison. Cette photographie va replonger Ned Giles dans le passé, vers les années de son adolescence. Né à Chicago, Ned Giles va très tôt perdre ses parents. Sa mère meurt d'un cancer et quelques jours plus tard, son pèr...

Commentaires
Et encore plus parce que je suis une femme... et il y a 70 ans je n'aurais pas pu voter...
Oui : l’abstention.
Vilain mot qu’ils ne prononcent - à droite ou à gauche - que du bout des lèvres.
Qu’ils expectorent le plus rapidement possible, en mangeant la moitié pour le faire sortir plus vite.
Et qu’ils articulent d’autant plus difficilement qu’il faut l’associer à cet autre vilain mot de "classes populaires", pour dire ces gens de peu convaincus qu’il n’y a rien de bon à attendre du Parlement européen et de la classe politique.
Sache pourtant, ami, que ces 60 %-là sont notre unique victoire, quoi que tu en penses par ailleurs, que t’horripile le score de l’UMP ou que t’attriste celui du Front de Gauche et du NPA.
Parce que l’abstention est un vote de classes comme l’était, faut-il le rappeler, le référendum de 2005..
Et qu’il n’est pas de meilleur indice, quelque part, sous l’écume des choses, par en-dessous, de la vitalité de ce grand mouvement de contestation du système qui, pour lent et progressif qu’il soit, finira par le mettre réellement à bas.
Voilà notre chance.
Et celle-ci importe tellement plus que l’illusion d’un succès de l’UMP, les paillettes sans lendemain du bon score d’Europe Ecologie ou la prétendue défaite de la gauche, résultats qui ne devraient pas tirer autre chose de toi qu’un soupir d’ennui et un sourire un brin fatigué.
...
Songe juste que nous sommes 60 %.
Que nous serons bientôt 70 %.
Puis 80 %.
Et qu’ils n’auront alors d’autre choix que de jeter le masque, régime aristocratique qui se trouvera dépourvu de l’illusion démocratique et devra se montrer sans fard ni camouflage.
Ce jour-là, et seulement là, les choses commenceront réellement à changer.
http://www.article11.info/spip/spip.php?article448#nh1
Malheureusement, il n'en est rien et la plupart des abstentionnistes sont en majorité des gens qui préfèrent passer leur dimanche affalés sur leur canapé devant leur poste de télé quand ils ne sont pas en train de déambuler dans les grandes surfaces. Les abstentionnistes ne votent pas parce que pour beaucoup ce qui dépasse leur petit nombril ne les intéresse pas. Alors, ne viens pas me parler d'un hypothétique mouvement abstentionniste, c'est tout simplement ridicule !
Il existe un moyen de protester contre les politiques à l'heure des élections et ce moyen, (même s'il est plus symbolique qu'efficace)c'est de voter blanc.
Mais pour cela il faut bouger son gros cul du canapé et aller jusqu'aux urnes quitte à rater un épisode de Walker Texas Ranger.
Oui c'est évidemment autrement plus signifiant comme démarche (active) que l'attitude facile et passive de l'abstention... mais si on n'en parle pas !?!!
Marie