"L'art de la joie" Goliarda Sapienza. Roman. Editions Viviane Hamy, 2005. Traduit de l'italien par Nathalie Castagné. Elle s'appelle Modesta et elle est née le 1er Janvier 1900 quelque part dans la campagne sicilienne. Elle grandit dans la misère, entre une mère taciturne et une sœur, Tina, handicapée mentale. Son seul univers, c'est une bicoque sombre, envahie de nuées de mouches. Un jour, alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, un homme qui prétend être son père se présente. Il enferme la mère et la sœur de Modesta dans le cabanon qui sert de toilettes, et viole la petite fille. Le lendemain, on retrouvera la mère et la sœur massacrées à coups de couteau. Modesta sera recueillie par des religieuses et va grandir au sein d'un couvent dirigé par une abbesse férue d'astronomie, mère Leonora. Les années vont passer dans le calme de cet univers clos et Modesta , qui auparavant ne savait ni lire ni écrire, va découvrir la bibliothèque. Une bo
On peut bien bouffer de l'huile de bagnole ! Rappelons brièvement les faits : La société Saipol , propriétaire de la marque Lesieur , et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d'huile de tournesol ukrainienne. Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d'autres multinationales de l'agroalimentaire. Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse, dans ce lot, d'huile minérale destinée à la lubrification des moteurs. Même s'il n'est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle. Que croyez-vous qu'il arriva ? Ces empoisonneurs dont l'avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d'utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde. Le pire, c'est qu'ils ont eu l'accord de
Alors que notre Leader Minimo peine dans les sondages et que - malgré Carla, malgré Ingrid - sa cote de popularité fond comme beurre au soleil, l'ami Vincent Bolloré ( vous savez, celui qui vous prêtera son yacht le jour où vous serez élu(e) aux plus hautes fonctions de l'Etat ) a trouvé la solution à ce problème qui colle aux talonnettes de notre Guide Suprême. Vincent Bolloré donc, qui détenait donc déjà 40% des parts de l'institut de sondage CSA vient d'acheter (le 9 juillet dernier) les 60% restants. On peut d'ores-et-déjà se sentir rassurés quant à l'indépendance, la transparence et la pluralité de cet institut de sondage. Ne reste plus à Messieurs Bolloré et Sarkozy qu'à s'offrir TNS-SOFRES et l'IFOP et nous serons alors aussi heureux et satisfaits de nos dirigeants que peuvent l'être les Coréens du Nord, les Birmans, les Libyens, les Chinois... Mais, me direz-vous, il nous reste heureusement l'INSEE ! Pas de bol, son nouveau directeur,
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Et je te souhaite une bonne et heureuse année, Pascal !