Pas grave Fantaisie. D'ailleurs, je fais pareil de mon côté. Je dois même ajouter que j'éprouve si peu d'intérêt pour ce genre de mascarade "sportive" que, Pékin ou pas, je n'aurais pas regardé. La seule raison pour laquelle j'ai posté ce billet sur les JO, c'est le scandale qui tourne autour de la décision du CIO d'avoir choisi la Chine, pays hautement démocratique comme chacun le sait. Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'y a pas de gros sous derrière tout ça et qu'en Chine comme ailleurs, les "valeurs" de l'olympisme priment sur les intérêts économiques. Quant à Sarko et ses retournements de veste... écoeurant. Mais on n'en pouvait pas moins attendre d'un si pitoyable personnage.
Anonyme a dit…
Tout pourri, partout, tout le monde (ou une très grande majorité). Difficile d efermer les yeux sur TOUT!
"L'art de la joie" Goliarda Sapienza. Roman. Editions Viviane Hamy, 2005. Traduit de l'italien par Nathalie Castagné. Elle s'appelle Modesta et elle est née le 1er Janvier 1900 quelque part dans la campagne sicilienne. Elle grandit dans la misère, entre une mère taciturne et une sœur, Tina, handicapée mentale. Son seul univers, c'est une bicoque sombre, envahie de nuées de mouches. Un jour, alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, un homme qui prétend être son père se présente. Il enferme la mère et la sœur de Modesta dans le cabanon qui sert de toilettes, et viole la petite fille. Le lendemain, on retrouvera la mère et la sœur massacrées à coups de couteau. Modesta sera recueillie par des religieuses et va grandir au sein d'un couvent dirigé par une abbesse férue d'astronomie, mère Leonora. Les années vont passer dans le calme de cet univers clos et Modesta , qui auparavant ne savait ni lire ni écrire, va découvrir la bibliothèque. Une bo...
"La princesse de Clèves" Mme de La Fayette. Roman. LGF, 1973. Vous l'avez sûrement remarqué, « La princesse de Clèves » de Mme de La Fayette , oeuvre romanesque emblématique de la littérature française du XVIIème siècle, a été à plusieurs reprises prise pour cible par notre caudillo en talonnettes qui, en citant ce roman, avoue implicitement ce que l'on savait déjà : son mépris pour la culture. Fer de lance et icône des Bo-beaufs, cette nouvelle engeance de crétins qui n'ont d'autre valeur que celle du porte-monnaie, notre président s'est en effet fendu de quelques piques (qui ne font rire que lui et un parterre de lèche-bottes trié sur le volet) à l'encontre de ce texte qui, rappelons-le, incarne un tournant décisif dans l'histoire de la littérature française. Petit retour sur les déclarations du principicule de Neuilly-sur-Seine, au cas où vous n'en auriez pas eu connaissance : Tout commence le 23 février 2006 à Lyon devant un parterre de m...
"Le carrousel de l'amour" Barbara Cartland. Editions J'ai lu, 1991. Traduit de l'anglais par Jacqueline Susini. À vous qui allez lire ces lignes, si vous en avez le courage, je tiens tout d'abord à vous rassurer. Non, je ne suis pas devenu fou, ni atteint de sénilité (enfin, je crois...). La vérité, il faut que je l'avoue, c'est que j'ai été victime d'un odieux complot. En effet, en avril dernier, les membres du forum « Parfum de livres... parfum d'ailleurs » se sont réunis pour quelques jours à Moulins (préfecture de l'Allier). Au cours d'un repas (délicieux et bien arrosé) servi au Grand Café, la gent féminine a posé comme défi aux membres masculins de cette livresque confrérie d'accomplir un acte des plus redoutables qui soient : lire un ouvrage de Barbara Cartland ! Je ne vous cache pas que face à cette menace, nous, les hommes, avons tous blêmi, nous regardant les uns les autres en nous demandant ce que nous étions venus f...
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La seule raison pour laquelle j'ai posté ce billet sur les JO, c'est le scandale qui tourne autour de la décision du CIO d'avoir choisi la Chine, pays hautement démocratique comme chacun le sait.
Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'y a pas de gros sous derrière tout ça et qu'en Chine comme ailleurs, les "valeurs" de l'olympisme priment sur les intérêts économiques.
Quant à Sarko et ses retournements de veste... écoeurant. Mais on n'en pouvait pas moins attendre d'un si pitoyable personnage.