Le 2e Prix Landerneau...c'est reparti !!!
Certains des lecteurs de ce blog s'étonnent peut-être que, depuis quelques temps, les commentaires de lectures se font plus rares. La raison en est simple, je participe cette année à trois prix littéraires : le Prix des lecteurs du Livre de Poche, le Prix des lecteurs du Télégramme, et enfin la deuxième édition du Prix Landerneau, organisé par les libraires des Centres Culturels Leclerc.
Avec tous ces romans à lire (une quarantaine environ), il me reste peu de temps pour commenter en temps réel chaque ouvrage dont j'ai terminé la lecture. Conséquence : les chroniques en retard s'accumulent.
Mais le but de ce blog n'étant pas de faire de l'abattage, ni de briguer la première place dans un quelconque palmarès des bloggueurs les plus prolifiques, je me réserve le droit de continuer à mon propre rythme tout en gardant à l'esprit une priorité première : lire.
En effet, à mon avis, le plaisir de la lecture l'emporte haut la main sur la recherche de performances liées au nombre de commentaires écrits sur un blog. Je ne suis pas en cela un cheval de course, et je laisse à d'autres ce genre de trophées.
Cette petite mise au point étant faite, voici donc ci-dessous la sélection du 2e Prix Landerneau pour cette année 2009 :
- "Un dieu un animal" de Jérôme Ferrari. Actes Sud.
- "Les mains nues" de Simonetta Greggio. Stock.
- "L'attente du soir" de Tatiana Arfel. José Corti.
- "L'homme barbelé" de Béatrice Fontanel. Grasset.
- "A l'angle du renard" de Fabienne Juhel. Editions du Rouergue.
- "L'origine de la violence" de Fabrice Humbert. Le Passage.
Commentaires
des ouvrages pas toujours top ! Alors je te souhaite un énorme courage !
Et je serai également aux Etonnants, notamment (mais pas que...) pour "Livres en scène", un concept développé par les ECL. J'espère que nous pourrons nous y croiser !
Je n'ai lu que le roman de J. Ferrari qui est très abouti.
C'est un court récit à la forme originale qui raconte l'histoire de deux jeunes héros sacrifiés sur l'autel des nouvelles divinités de notre monde moderne, l'entreprise et la guerre.
Dans un style limpide et fluide, il y mène une intéressante réflexion sur la dépersonnalisation, s'interrogeant sur la liberté et la responsabilité de l'homme, sur son besoin d'un Dieu.
C'est déjà, sans conteste, un auteur dont le talent n'a pas encore rencontré un large public qui mérite d'être récompensé.
si vous appréciez "Un dieu un animal" de Jérôme Ferrari, je vous signale que plusieurs billets évoquent cet auteur sur le blog "Pour une littérature corse". (Cliquer sur "Jérôme Ferrari" dans les "Libellés").
A bientôt, peut-être.
François Renucci
Animateur du blog "Pour une littérature corse" http://pourunelitteraturecorse.blogspot.com
Bon courage :-)