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Céline. Louis-Ferdinand Céline pour la littérature. Louis-Ferdinand Destouches pour l’état civil et la médecine. L’homme et son œuvre ne finissent pas de nous interroger, particulièrement l’imbrication de l’œuvre et de la réalité chaotique de la vie du médecin-écrivain. Céline et ses livres ont toujours été le théâtre de prises de position radicales et contradictoires, repoussant toutes les limites, à commencer par celles du langage. L’humanisme le plus enflammé côtoie la misanthropie la plus radicale. L'homme ne fait pas ce qu’il dit de pire et ne dit pas ce qu’il fait de mieux. Ces tiraillements vont se décupler pendant l’Occupation, et particulièrement dans ce qu’on nomme couramment l’exil de Céline. C’est à cette période que s’intéressent Paul et Gaëtan Brizzi et Christophe Malavoy. Ce dernier, plus connu pour sa carrière de comédien au théâtre et au cinéma, est l’auteur de plusieurs récits, parmi lesquels plusieurs interrogent déjà la guerre et Céline, même pas mort !... (Edit
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Lire, c'est protester contre les insuffisances de la vie. Lire, c'est se mettre en état d'alerte permanent contre toute forme d'oppression, de tyrannie, c'est se blinder contre la manipulation de ceux qui veulent nous faire croire que vivre entre des barreaux, c'est vivre en sécurité. Ma mittérature vous fait désirer une autre vie, que la vie réelle ne peut pas vous donner, et forge donc des esprits critiques, épris d'idéal, tandis que l'extraordinaire machinerie audiovisuelle eest là pour nous amuser et créer des sujets passifs et conformistes. Un monde sans littérature serait un monde sans insolence. Un monde d'automates.Mario Vargas llosa Mario Vargas llosa
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En ce moment je lis : « Don Pablo de Ségovie » de Francisco de Quevedo.. J'avais évoqué, il y a quelques temps, ma lecture enthousiaste de la Bande-Dessinée « Les Indes Fourbes » Ce que j'ignorais alors, c'est que le (anti) héros de cette bande -dessiné au récit picaresquen'était rien moins que la suite d'un roman inachevé du XVIIème siècle qui fait partie des plus connus des cklassiques espagnols. Francisco de Quevedo mourut avant d'avoir achevé son roman. Et ce sont les talentueuxAlain Ayroles et Juan Garnido qui se sont attelés à la tâche de ffinir avec brio l'intrigue de ce roman. Pour résumer : c'est grâce à une bande dessinée brillamment illustrée et scénarisée que j'ai découvert un formidable auteur espagnol du Siècle d'Or. Quatrième de couverture : Fils de coquin, coquin lui-même et frotté à plus coquin que lui, Don Pablo de Ségovie va tenter de se faire une place dans la cité. Quevedo nous décrit les mésaventures souvent cruelles, t
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En ce moment je lis: "La Maison des Feuilles" de Mark Z. Danielewski En rentrant chez eux un soir, les Navidson – Will, Karen et leurs deux enfants qui viennent à peine d’emménager en Virginie – découvrent qu’une nouvelle pièce a surgi dans leur maison… comme si elle avait toujours été là. Simple inattention ? Canular élaboré ? Mètres, plans et appareils de mesure sont réquisitionnés, et soudain l’explication la plus étrange devient la plus évidente : le foyer des Navidson est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Très vite, d’autres changements surviennent ; un mur se décale, une nouvelle porte apparaît dans le salon et derrière elle un couloir étroit et obscur. Photoreporter de renom et aventurier intrépide, Will s’y risque un soir mais, manquant de se perdre dans ce qui s’avère être un dédale immense, décide de mettre sur pied une équipe d’explorateurs chevronnés, afin d’étudier ce passage qui paraît sans fin et qui, très vite, se révèle l’être pour de bon. Plongée