tag:blogger.com,1999:blog-72917809922122613012024-03-14T10:33:10.509+01:00Le Bibliomane"Brûlez de vieux bois, buvez de vieux vins, lisez de vieux livres, ayez de vieux amis."BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.comBlogger571125tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-89364144896509919282024-03-13T13:00:00.000+01:002024-03-13T13:01:16.253+01:00<b>Lire, c'est protester contre les insuffisances de la vie. Lire, c'est se mettre en état d'alerte permanent contre toute forme d'oppression, de tyrannie, c'est se blinder contre la manipulation de ceux qui veulent nous faire croire que vivre entre des barreaux, c'est vivre en sécurité.
Ma mittérature vous fait désirer une autre vie, que la vie réelle ne peut pas vous donner, et forge donc des esprits critiques, épris d'idéal, tandis que l'extraordinaire machinerie audiovisuelle eest là pour nous amuser et créer des sujets passifs et conformistes.
Un monde sans littérature serait un monde sans insolence. Un monde d'automates.Mario Vargas llosa
<i><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh23K0gN7I7ZadeL3vMuACMVQBRZL4ixzORUAeWTakqkU8NPA0uisJNak16gZ8hZg3JvTaH-kKNvdnDrCl0AeYk-H1hZILUXgig3dbziz6v3SGZ3hAkGWoUjpmw4ZYd1Kq9bFWG3wNJxJoKUJ8YsctqAxvPgqwm7IzgidarCRGXsq3ttwOVQ8oLdFO_eOnj/s1024/Playmobil.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="400" data-original-height="1024" data-original-width="1024" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh23K0gN7I7ZadeL3vMuACMVQBRZL4ixzORUAeWTakqkU8NPA0uisJNak16gZ8hZg3JvTaH-kKNvdnDrCl0AeYk-H1hZILUXgig3dbziz6v3SGZ3hAkGWoUjpmw4ZYd1Kq9bFWG3wNJxJoKUJ8YsctqAxvPgqwm7IzgidarCRGXsq3ttwOVQ8oLdFO_eOnj/s400/Playmobil.jpg"/></a></div></i></b>
Mario Vargas llosa
BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-4578114641487875482024-03-08T11:10:00.000+01:002024-03-08T11:11:57.841+01:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9IT4WGfIoLoWrlWlymWHaOPHiskpKwUNcxlDetEiTqI7mMBUn8tHr6OGp63k0KsjlXSKalSJRWM80zZl27iHOW5Nq8bfCftfwBhAbDZqIWCEaU_AdmWXgg9Fg3tJ01FByq0OA7Xfckyl0Dgkr2eRmUvD3VGSbDYABAGalmFkPpxYvbg9xDQeNAOBxyMjf/s940/Design%20sans%20titre%20%285%29.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="400" data-original-height="788" data-original-width="940" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9IT4WGfIoLoWrlWlymWHaOPHiskpKwUNcxlDetEiTqI7mMBUn8tHr6OGp63k0KsjlXSKalSJRWM80zZl27iHOW5Nq8bfCftfwBhAbDZqIWCEaU_AdmWXgg9Fg3tJ01FByq0OA7Xfckyl0Dgkr2eRmUvD3VGSbDYABAGalmFkPpxYvbg9xDQeNAOBxyMjf/s400/Design%20sans%20titre%20%285%29.png"/></a></div>En ce moment je lis : « Don Pablo de Ségovie » de Francisco de Quevedo..
J'avais évoqué, il y a quelques temps, ma lecture enthousiaste de la Bande-Dessinée « Les Indes Fourbes »
Ce que j'ignorais alors, c'est que le (anti) héros de cette bande -dessiné au récit picaresquen'était rien moins que la suite d'un roman inachevé du XVIIème siècle qui fait partie des plus connus des cklassiques espagnols.
Francisco de Quevedo mourut avant d'avoir achevé son roman. Et ce sont les talentueuxAlain Ayroles et Juan Garnido qui se sont attelés à la tâche de ffinir avec brio l'intrigue de ce roman.
Pour résumer : c'est grâce à une bande dessinée brillamment illustrée et scénarisée que j'ai découvert un formidable auteur espagnol du Siècle d'Or.<br>Quatrième de couverture : <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguv3FQ2WNieLrM0HQAN6Yp9poiRPl2dVTZ1ceJZq7pgLCwSTiC9adpqyMtha58m-kiHhIRbIpMh3hJUYoegv7MOaRnvsowZf38MQhqRqFkts-g_Y4UbY_jsrI8-2E9uAc6sW_aCPVvZrwLLMHL7y2dAmOXf0oapC1R1bzz0TzubECRU7r1N91MZ4QVe2PE/s940/Design%20sans%20titre%20%285%29.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="788" data-original-width="940" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguv3FQ2WNieLrM0HQAN6Yp9poiRPl2dVTZ1ceJZq7pgLCwSTiC9adpqyMtha58m-kiHhIRbIpMh3hJUYoegv7MOaRnvsowZf38MQhqRqFkts-g_Y4UbY_jsrI8-2E9uAc6sW_aCPVvZrwLLMHL7y2dAmOXf0oapC1R1bzz0TzubECRU7r1N91MZ4QVe2PE/s320/Design%20sans%20titre%20%285%29.png"/></a></div>Fils de coquin, coquin lui-même et frotté à plus coquin que lui, Don Pablo de Ségovie va tenter de se faire une place dans la cité.
Quevedo nous décrit les mésaventures souvent cruelles, toujours cocasses, de ce jeune homme confronté à l’impossibilité d’une ascension sociale. Ce faisant, il nous dévoile comment, dans une Espagne surendettée où le roi lui-même fait banqueroute, la hiérarchie des ordres commence à le céder aux rapports de classe. L’unique noblesse, désormais, est celle que procure Don Dinero, c’est-à-dire l’Argent. Représentation de la société urbaine du Siècle d’or à travers une satire corrosive, la vie du truand Don Pablo de Ségovie, vagabond exemplaire et modèle des filous, reprend les situations et les modèles en vogue dans la littérature de l’époque pour les caricaturer jusqu’à l’extrême.
Quevedo est l’un des plus grands écrivains du Siècle d’or espagnol. Don Pablo circula sous forme de copie manuscrite dès 1611, sorte de littérature « underground » où la créativité s’épanouissait à l’abri de la censure.
BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-25650466953443061712024-03-01T12:08:00.001+01:002024-03-01T12:08:57.466+01:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPQi3eoza7mVT7akHfUdiwVl9gPwdc1TNmke3QR5wVqKFPp2brkRCvWfI3eqWNABUyuCDky2MBg0sobgYdC3dZSAqodFJCu_0LdmD-jpVRGE5nq9Keyalsf3OmkHDB4LzOdQW9RdGYevo-KQRgP1q6Z_vwyMAeuxtjFx_9sjkFm_yKsjcQj7pFD-sDqqsP/s689/Calvin&hobbes.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" height="320" data-original-height="689" data-original-width="526" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPQi3eoza7mVT7akHfUdiwVl9gPwdc1TNmke3QR5wVqKFPp2brkRCvWfI3eqWNABUyuCDky2MBg0sobgYdC3dZSAqodFJCu_0LdmD-jpVRGE5nq9Keyalsf3OmkHDB4LzOdQW9RdGYevo-KQRgP1q6Z_vwyMAeuxtjFx_9sjkFm_yKsjcQj7pFD-sDqqsP/s320/Calvin&hobbes.jpg"/></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-73284503325200208342024-03-01T07:22:00.000+01:002024-03-01T12:02:22.413+01:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigC5WQr9N3PLzfZYKHjlPJCKIrwpXaLKIOCELU70GGpNRUPR4oOAzMlgK7B1Byi37QhXiC0wxP17SGweqvciJpCgVYrNilLCqZdFgZXu4ZiIxhXBny7wpJ8z9iQKJptVa4GiuqMaLOJecyVbFfo_J6pSL3DCwZ1JLMKPMDrYzCPgY48hipT0MzOYfDp_wX/s791/eng.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" height="320" data-original-height="791" data-original-width="526" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigC5WQr9N3PLzfZYKHjlPJCKIrwpXaLKIOCELU70GGpNRUPR4oOAzMlgK7B1Byi37QhXiC0wxP17SGweqvciJpCgVYrNilLCqZdFgZXu4ZiIxhXBny7wpJ8z9iQKJptVa4GiuqMaLOJecyVbFfo_J6pSL3DCwZ1JLMKPMDrYzCPgY48hipT0MzOYfDp_wX/s320/eng.jpg"/></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-79357847561968583402024-02-17T08:37:00.000+01:002024-02-17T08:37:24.530+01:00En ce moment je lis: "La Maison des Feuilles" de Mark Z. Danielewski<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxXl00FeL0pZvWfQ-JDXnbHnpm4Awlf2PCzKPz8O9XSJjHytaZ3vWhyQ6QiMrXLN0ccNrsPVkcgr1t_WqHBEcBZu30ujjt_nD3Ms6hExF7g0nQSPg1dAPZb88Kjoo8H_YEcYPJ26Fdp_ygudX5F0kim7h8HYnrpTLTeItrPUNdXhSPCUtUrMdspfxpZLhJ/s466/Danielewski.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" height="400" data-original-height="466" data-original-width="337" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxXl00FeL0pZvWfQ-JDXnbHnpm4Awlf2PCzKPz8O9XSJjHytaZ3vWhyQ6QiMrXLN0ccNrsPVkcgr1t_WqHBEcBZu30ujjt_nD3Ms6hExF7g0nQSPg1dAPZb88Kjoo8H_YEcYPJ26Fdp_ygudX5F0kim7h8HYnrpTLTeItrPUNdXhSPCUtUrMdspfxpZLhJ/s400/Danielewski.jpg"/></a></div> <br>En rentrant chez eux un soir, les Navidson – Will, Karen et leurs deux enfants qui viennent à peine d’emménager en Virginie – découvrent qu’une nouvelle pièce a surgi dans leur maison… comme si elle avait toujours été là. Simple inattention ? Canular élaboré ? Mètres, plans et appareils de mesure sont réquisitionnés, et soudain l’explication la plus étrange devient la plus évidente : le foyer des Navidson est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Très vite, d’autres changements surviennent ; un mur se décale, une nouvelle porte apparaît dans le salon et derrière elle un couloir étroit et obscur. Photoreporter de renom et aventurier intrépide, Will s’y risque un soir mais, manquant de se perdre dans ce qui s’avère être un dédale immense, décide de mettre sur pied une équipe d’explorateurs chevronnés, afin d’étudier ce passage qui paraît sans fin et qui, très vite, se révèle l’être pour de bon.
Plongée dans le labyrinthe d’une maison impossible, ce roman tout en méandres cache un minotaure : au cœur de l’obscurité abyssale et toujours croissante, résonne un grondement impie qui semble vouloir déchirer les murs et dévorer les rêves.
À la fin des années 1990, La Maison des feuilles est un manuscrit étrange dont aucune maison d’édition ne veut. Certaines parties circulent pourtant déjà sur le net où elles créent un réel engouement. Finalement publié au début du nouveau millénaire, les succès s’enchaînent : nominé pour le Bram-Stoker Award du meilleur premier roman, lauréat du New York Public Library’s Young Lions Fiction Award, le roman devient instantanément culte et se vendra à plus d’un million d’exemplaires.
Entre récit fantastique, livre énigme et mise en abyme typographique, ce roman captivant se confie comme un trésor de générations en générations. Aujourd’hui et pour la première fois, il est offert aux lecteurs français dans son Édition couleur remasterisée.
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Claro.BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-45231278416910685912024-02-10T15:46:00.001+01:002024-02-10T15:46:39.486+01:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5deyyEpBogym4j6Mio1KgyeHoP15__vh9i5OEiti1Xvr6uj3-DYfEZ0ZfZPQvSPVNlnxLcRjbI5lFI4SaQfFys_BU6V0AxnwiTmgrykiq4pjNpNBhbs66Oo4RulitADTNibtDIsB7Sb_nE6XiVA0O7LqJzVglT0PBYKMk7L5i7O1bhAR-RTH24z_Wkjj5/s1600/losar-tashi-delek-.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" data-original-height="2541" data-original-width="4510" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5deyyEpBogym4j6Mio1KgyeHoP15__vh9i5OEiti1Xvr6uj3-DYfEZ0ZfZPQvSPVNlnxLcRjbI5lFI4SaQfFys_BU6V0AxnwiTmgrykiq4pjNpNBhbs66Oo4RulitADTNibtDIsB7Sb_nE6XiVA0O7LqJzVglT0PBYKMk7L5i7O1bhAR-RTH24z_Wkjj5/s1600/losar-tashi-delek-.png"/></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-15015981187313253452024-02-10T15:23:00.055+01:002024-02-10T15:36:49.765+01:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZKn40SZdqi0ffSVTWTpUgvB03V_cepkrO-9kAxupR3JC7aNsU8FbBoV73EB85VFl0-yKQkSHhPLdQoQHZ0kRgYkWnNQcetWneE7oHq_ZTYXB07vFYWF3KtrZS7q4695wzLZvbZL2QErxT3c0VyoG16Q7xMhDChPP5IBkGeyZAQEbvuNRdNFs4YKboeWax/s1600/Dragon%20japonais.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" data-original-height="919" data-original-width="643" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZKn40SZdqi0ffSVTWTpUgvB03V_cepkrO-9kAxupR3JC7aNsU8FbBoV73EB85VFl0-yKQkSHhPLdQoQHZ0kRgYkWnNQcetWneE7oHq_ZTYXB07vFYWF3KtrZS7q4695wzLZvbZL2QErxT3c0VyoG16Q7xMhDChPP5IBkGeyZAQEbvuNRdNFs4YKboeWax/s1600/Dragon%20japonais.jpg"/></a></div>
Joyeuse Année du Dragon de Bois !
"Dragon doué pour tout
tu es franc commme l'or
Et vif, actif, en si bonnne santé
Que tu peux tout avaler.
Tu crois tout ce qu'on dit !
Tu as peur de mal faire
Tu te mets en colère !
Dragon têtu, à tue-tête
Tu cries...
Tu te mets à l'abri
Et tout te réussis
Tu en as de la chance"
"Club 77" Gallimard, 1976
BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-20323535009153473572023-12-26T12:44:00.007+01:002023-12-26T12:53:52.047+01:00<p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="408" src="https://www.youtube.com/embed/WcxUr0Qpgqw" width="483" youtube-src-id="WcxUr0Qpgqw"></iframe></div><br /><p></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Petite pause BD avant d'attaquer la quatrième tome de « Haut-Royaume » de Pierre Pevel, avec « Les Indes Fourbes » de Ayroles et Guarnido.
<br />Pour voir la vidéo, cliquez en bas à droite sur "Lire la suite" </span></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-64463482271201356422023-12-13T12:19:00.002+01:002023-12-13T12:32:22.768+01:00<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><i><b><span style="font-size: large;">La lecture vous porte toujours plus
haut.</span></b></i></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><i><br /></i></b></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b><i><br /></i></b></span><i><b><span style="font-size: large;"></span></b></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDH3N_NKQ_dxMMC2BcKww6w4sZ5AKz-8xUtPYMVS20ER74yHc6A-Tklvru1ummgb7zj6g6ndYCeZOiRzrmWgt7dDx2Q694fgENQrHmTAaDxavqlCiGGPI8Qh4m6fkyOSRlGEqXc4GZQ9fdnd1_WRYW40rqqWnMpKUYfZAVk2nfYTfPCnsrppd3YCrNeXEF/s1024/OIG%20(58).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="584" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDH3N_NKQ_dxMMC2BcKww6w4sZ5AKz-8xUtPYMVS20ER74yHc6A-Tklvru1ummgb7zj6g6ndYCeZOiRzrmWgt7dDx2Q694fgENQrHmTAaDxavqlCiGGPI8Qh4m6fkyOSRlGEqXc4GZQ9fdnd1_WRYW40rqqWnMpKUYfZAVk2nfYTfPCnsrppd3YCrNeXEF/w532-h584/OIG%20(58).jpg" width="532" /></a></span></b></i></div><i><b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></i><p></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-49714320952109637362023-11-29T11:33:00.001+01:002023-11-29T11:33:15.282+01:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37afAtUFtRvrDxECSDGcsMys-m_eWb9sYSctkaYzgJPYkfe2Ib1E6wVnSe7OgA0o6Q0HQscnlmw4UxRr0Xvk9kpgHHo0o3Feke49kB7jSbPTvVfrv1-_hztOhhhxudTEQM93TZBSg9hMq617hU7NJibIOtlIptjJBwhyphenhyphenDVr3ylvvI2SR6LUSeS1KekKnO/s423/9782820519603.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="272" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37afAtUFtRvrDxECSDGcsMys-m_eWb9sYSctkaYzgJPYkfe2Ib1E6wVnSe7OgA0o6Q0HQscnlmw4UxRr0Xvk9kpgHHo0o3Feke49kB7jSbPTvVfrv1-_hztOhhhxudTEQM93TZBSg9hMq617hU7NJibIOtlIptjJBwhyphenhyphenDVr3ylvvI2SR6LUSeS1KekKnO/w413-h640/9782820519603.jpg" width="413" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">On reprend la lecture des trois
derniers tomes de « Haut-Royaume » de Pierre Pevel après
une petite pause BD.</span></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-87254785778795480272023-11-24T12:22:00.000+01:002023-11-24T12:22:05.563+01:00<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgimRbf50JtCS1bQtKanj25tzUPUGbEHVkpPb4d6iFKSdd-YQxwXtZDCOJndpBN2IltpsK8oeA2L_5CUmlM7KPUX7-ARH8CpTGMPco3SK4vPwfeewdZNIKdLEDKE0qDzJ1wHFHD91DsyuYgBWT1rnzOdoRKiYgXWjBaXAORfNy42JdSQu9L5L7L_B40be_N/s1024/gnome.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgimRbf50JtCS1bQtKanj25tzUPUGbEHVkpPb4d6iFKSdd-YQxwXtZDCOJndpBN2IltpsK8oeA2L_5CUmlM7KPUX7-ARH8CpTGMPco3SK4vPwfeewdZNIKdLEDKE0qDzJ1wHFHD91DsyuYgBWT1rnzOdoRKiYgXWjBaXAORfNy42JdSQu9L5L7L_B40be_N/s320/gnome.jpg" width="320" /></a> <br /><br /></p><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i>"Je reviens."<br />"Doucement."<br />"Mais je reviens."</i></span></b><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><b><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><i><br /></i></span></b></div><div><span style="font-size: x-large; text-align: center;"><b><u>Le Bibliomane<br /></u></b></span><p style="text-align: left;"></p><h3 style="text-align: center;"><span style="color: white; font-size: large;"><div style="text-align: left;"><br /></div></span></h3><p></p></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-4802571159310954662023-11-23T22:42:00.001+01:002023-11-23T22:42:53.774+01:00<p><span style="font-size: x-large;"> Lecture du moment:</span></p><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Y8zakY-5hcN_ADbtfsxJZ7Q5CML735XrnOLyuDUd2styV9vTKT1KT3H2XZ0obhefTlIZ2Mrc1rxwXUbFY-rVhYakCTA9GGKWRW8tqtVBNhyGPOjL3CDoqB5bJnhQ1SA-RFSy08bFzVtXqgkyZ1WcWlTINiiA1wQBkUxufJIcPpwlTB-4ZpiVZah_3zdG/s868/Couv_373947.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: x-large;"><img border="0" data-original-height="868" data-original-width="650" height="501" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Y8zakY-5hcN_ADbtfsxJZ7Q5CML735XrnOLyuDUd2styV9vTKT1KT3H2XZ0obhefTlIZ2Mrc1rxwXUbFY-rVhYakCTA9GGKWRW8tqtVBNhyGPOjL3CDoqB5bJnhQ1SA-RFSy08bFzVtXqgkyZ1WcWlTINiiA1wQBkUxufJIcPpwlTB-4ZpiVZah_3zdG/w376-h501/Couv_373947.jpg" width="376" /></span></a></div><p></p></blockquote></blockquote><p><span style="font-size: x-large;"> </span></p><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><span style="font-size: x-large;"><br /></span></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #444444; font-family: "PT Sans";"><span style="font-size: x-large;">On continue dans la Bande Dessinée avec « Bouvaert, élégie pour un âne. » de simon Spruyt</span></span></div><p></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><span style="color: #444444; font-family: PT Sans; font-size: x-large;"><br /></span></blockquote></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #444444; font-family: PT Sans;"><br /></span><span style="color: #444444; font-family: "PT Sans";">Bouvaert, Jan (Anvers, 1577 – † Anvers, 1640). Peintre baroque flamand. Après avoir étudié les anciens et nouveaux maîtres en Italie, il fusionna ces influences en une synthèse originale. C’est notamment son style tout personnel, à la fois dramatique, sensuel et érudit, de par ses références à la tradition classique et au christianisme, qui lui permit de se hisser, depuis son atelier d’Anvers, au rang des peintres les plus en vue de son époque.</span><br /></span><p><span style="color: #444444;"><span style="font-family: PT Sans; font-size: x-large;">Portrait d’un peintre imaginaire inspiré de Rubens, tiraillé entre ses hautes ambitions artistiques, le quotidien et le grand vide.</span></span></p></blockquote>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-72786554421022108662023-11-21T23:01:00.000+01:002023-11-21T23:01:00.213+01:00<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> Et maintenant un peu de BD avec</span> "<i><span style="font-size: large;">Ce qu'il faut de terre à l'homme</span></i>" <span style="font-size: large;">de Martin Veyron , d'après Tolstoï.<br /><br /><br /><br /></span><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4M2rm5EMPMpN9HJYElcuNRNMci2AdS-8xEOkdLlbFEIBOABqMI_QRpajr4x6_Z1KuzFBb_suIVRp7nrYbY-J7x2GHgcQVltdk-RsFds_U62TmA3r7MdwwLs9QpNFRh827WQqvnijBzxXB2ETuP0IcvPvjkaWudE6TJBFhascwOIfRw4uI8d1Vmf4i-pVW/s1500/91ZUfQ-CR+L._SL1500_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1130" height="525" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4M2rm5EMPMpN9HJYElcuNRNMci2AdS-8xEOkdLlbFEIBOABqMI_QRpajr4x6_Z1KuzFBb_suIVRp7nrYbY-J7x2GHgcQVltdk-RsFds_U62TmA3r7MdwwLs9QpNFRh827WQqvnijBzxXB2ETuP0IcvPvjkaWudE6TJBFhascwOIfRw4uI8d1Vmf4i-pVW/w396-h525/91ZUfQ-CR+L._SL1500_.jpg" width="396" /></a></div><p></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-45914361605272225472023-11-12T10:42:00.000+01:002023-11-12T10:42:05.205+01:00Une Histoire d' Intermèdes<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZvJmWOyr2QqqzU0Olhhzu1nXUbaN10WA54NloZhcW3ZZY2eJUVHjh4B7erX0Xy2BPrCsRpRc3lJgZGwNj13ZwnJn9pADKfqy5dDnWyBW-OSAqHmuPJDc4IyIM9E0jvCbmWZc3bFKe7nX7NlbWwl0z61JMQX9oMGiAP73bfc2cXX8B8Z3roHGllE-EzHpQ/s1500/819Er0pTx0L._SL1500_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1002" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZvJmWOyr2QqqzU0Olhhzu1nXUbaN10WA54NloZhcW3ZZY2eJUVHjh4B7erX0Xy2BPrCsRpRc3lJgZGwNj13ZwnJn9pADKfqy5dDnWyBW-OSAqHmuPJDc4IyIM9E0jvCbmWZc3bFKe7nX7NlbWwl0z61JMQX9oMGiAP73bfc2cXX8B8Z3roHGllE-EzHpQ/s320/819Er0pTx0L._SL1500_.jpg" width="214" /></a></div><br />Si
vous avez suivi jusqu'ici :( oui, je parle aussi à ceux du
fond, près du radiateur!) :</span></div><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;">J'avais décidé d'un petit
intermède dans ma lecture de la tétralogie « Haut-Royaume »
de Pierre Pevel en m'attaquant ( octobre oblige!) à « Une
Histoire de Revenants » de Paul Féval.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;">J'ai terminé la
lecture de celui-ci ce matin et je me suis aperçu qu'il existait une
suite nommée « L'Homme sans bras ».</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;">Et je fais un petit intermède dans l'intermède, avec un roman-jeunesse
particulièrement envoûtant : « Mémoires de la Forêt »,
tome 1, de Mickaêl Brun-Arnaud, illustré par la talentueuse Sanoe</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;">Bref, la littérature, c'est
comme un voyage : on planifie, on s'organise pour aller de tel
lieu à tel lieu...Et puis finalement, on trouve par hasard un
sentier qui nous attire, une ruelle mystérieuse, et tout ce que nous
avions préparé , visualisé, ordonné, prend une toute autre direction.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt;">Lire, c'est s'égarer.</span></div></span><p></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-35504496013892820082023-11-01T13:30:00.000+01:002023-11-01T13:30:07.541+01:00Lecture du moment: intermède fantôme<p> </p><p><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Times New Roman", serif; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI6DsjBOBija8gpOt5swl9A8IWYvgeD2W1v3DDvJR8EVrGIbs18a9-p6q5LldQ8dpDIVF2Wl7NMK4mruP3074MHdoY__-d41A8xpVO9eF4FhvMzxYz9P7jxJ4sBdDBdjxTYMldyn_9XAwupQetGcUEwvNJOLoRD8lEqsMkKhHxn9cj2ZnlglKXpzCjYGVC/s1000/61ekRIWw53L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="667" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI6DsjBOBija8gpOt5swl9A8IWYvgeD2W1v3DDvJR8EVrGIbs18a9-p6q5LldQ8dpDIVF2Wl7NMK4mruP3074MHdoY__-d41A8xpVO9eF4FhvMzxYz9P7jxJ4sBdDBdjxTYMldyn_9XAwupQetGcUEwvNJOLoRD8lEqsMkKhHxn9cj2ZnlglKXpzCjYGVC/s320/61ekRIWw53L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="213" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Petit intermède
dans la lecture de l'intégrale de </span><b style="font-family: arial;"><i>« Haut-Royaume »</i></b><span style="font-family: arial;"> pour
sacrifier à la tradition d'Halloween (personnellement, je préfère
dire « Samhain »), </span><span style="font-family: arial;">ce
sera donc ( et là je fais d'une pierre deux coups puisque ce sera
aussi mon "Classique" du mois : </span><b style="font-family: arial;"><i>"Une histoire de revenants"</i></b><span style="font-family: arial;">
de </span><span style="font-family: arial;"><b>Paul Féval</b></span><span style="font-family: arial;">.</span></div></span><p></p>
<p style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; text-align: left; widows: 2;">
<span style="font-family: arial; font-size: large;"><u><b>Quatrième de
couverture : </b></u>
</span></p>
<p style="font-style: normal; font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large;">Entre
Bretagne et Paris, des légendes et des fantômes traversent le pays
pour accomplir des destinées fort tortueuses. Lorsque les
prédictions et les croyances populaires s'invitent dans le grand
monde, les vies se font et se défont d'étranges manières.</span></p>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-51693173984802744142023-10-30T20:33:00.025+01:002023-10-30T21:09:11.087+01:00"Putain ! Douze ans !!!"<span style="font-family: arial; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxikIuHqbFpU39i0AuT9s6e8QGU8njcfbOmTVMgXTWPfuaprwztN-Z-FO2m7q9S_AN5LaScBHjaWU1FtvXHax0f2ZlZjWEAleL7vU5lBoURJVeaFM8bhJ_uWz4R3gvNHVuD1JINa4z5YHF-VhP7kaE4mPq0-DjHn-hD8m-lElqMDo0TQZ-_ELKnN7lwDRL/s490/1862397-2544928.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="490" data-original-width="490" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxikIuHqbFpU39i0AuT9s6e8QGU8njcfbOmTVMgXTWPfuaprwztN-Z-FO2m7q9S_AN5LaScBHjaWU1FtvXHax0f2ZlZjWEAleL7vU5lBoURJVeaFM8bhJ_uWz4R3gvNHVuD1JINa4z5YHF-VhP7kaE4mPq0-DjHn-hD8m-lElqMDo0TQZ-_ELKnN7lwDRL/s320/1862397-2544928.jpg" width="320" /></a></div>Il y a un peu plus de douze ans, je fermais la porte de ce blog. J'avais trouvé un emploi qui me laissait peu de temps libre : le choix était simple, soit je continuais à lire, soit j'en faisais des commentaires ( certes un peu longs.)
Mais voici que je me retrouve en arrêt-maladie de longue durée, ce qui va me laisser un peu plus de temps pour lire et écrire.
<br />Mais la formule de ce blog ne sera probablement plus la même : je m'aperçois, en redécouvrant ces articles que la police de caractère est devenue quasiment illisible. J'utiliserai une taille plus grande de police pour plus de lisibilité. </span><div><span style="font-family: arial; font-size: large;">Bref, c'est un vœu pieux que j'exprime ici. </span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: large;"><br /> Aurais-je le courage de m'y remettre ? Nul ne le sait et moi encore moins.
<br /> Alors, à bientôt peut-être.</span></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-87556447640082374312011-07-05T09:27:00.001+02:002022-11-05T15:48:45.825+01:00Ce n'est qu'un au revoir...J'apprends<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0o4SQSe5JQ6eddrFrizdMvPWA4FcU3dMhCTD2GhPqrT7rOkfzDP9SCbpdhyddjyKBd-JUJpcVIt7z5jJSyt-lj7dqtlT05J0zaGBfDt8b6YK7R_DPGKukjKOoZHjTM9cU6yLJD76WbXfD/s1600/criz3ui4.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0o4SQSe5JQ6eddrFrizdMvPWA4FcU3dMhCTD2GhPqrT7rOkfzDP9SCbpdhyddjyKBd-JUJpcVIt7z5jJSyt-lj7dqtlT05J0zaGBfDt8b6YK7R_DPGKukjKOoZHjTM9cU6yLJD76WbXfD/s320/criz3ui4.gif" width="320" /></a></div><br />
<br />
Vous l'avez remarqué, depuis pas mal de temps mes billets se font plus rares. Manque de temps, manque de volonté, je n'arrive plus à tenir le rythme et à commenter chaque livre que je lis. Les ouvrages en attente de commentaires s'empilent de plus en plus sur et autour de mon bureau, à tel point que je me demande s'il me sera un jour possible de combler ce retard.<br />
Je vais donc, pour un temps encore indéfini, mettre ce blog en pause et je ne sais pas combien de temps durera cette parenthèse.<br />
Merci à toutes et à tous, vous qui venez régulièrement ou par hasard sur ce petit espace consacré à mes lectures.<br />
A bientôt.BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-62237866338189676422011-06-22T15:53:00.001+02:002011-06-26T09:24:27.875+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme : Le LauréatPour cette neuvième édition, le Prix des Lecteurs du Télégramme a été attribué (à ma grande satisfaction) à Lionel Salaün pour son premier roman :<a href="http://lebibliomane.blogspot.com/2011/05/le-9eme-prix-des-lecteurs-du-telegramme_29.html"> "<b>Le retour de Jim Lamar</b>"</a> (Editions Liana Levi)<br />
<br />
Félicitations à cet auteur qui, bien que français, a su nous donner à lire un ouvrage digne d'un classique de la littérature américaine.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><b><i><br />
</i></b></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYH9AK3MZWzrbi5Yt-JXi2wgvfH6nIM4VfdVyOqqSRRg1zsKUiCe5bMqE-upQ6suzvDhU0XOel8JKJ23LnXfvjk82ltho2SSAcpV4ngGZFlDQPRH6Ro12W7Upo-7wBOMJ4qPsQX2jBYODz/s1600/9782867465505.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYH9AK3MZWzrbi5Yt-JXi2wgvfH6nIM4VfdVyOqqSRRg1zsKUiCe5bMqE-upQ6suzvDhU0XOel8JKJ23LnXfvjk82ltho2SSAcpV4ngGZFlDQPRH6Ro12W7Upo-7wBOMJ4qPsQX2jBYODz/s400/9782867465505.jpg" width="266" /></a></div><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><b><i><br />
</i></b></span>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-77243011314495391562011-06-02T11:50:00.000+02:002011-06-02T11:50:57.188+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 7<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGcyFNHC5tWHjYruuVS8Y1kZd1GddxEa-JtDbD0SFIMQhCf-ilasukqT4hIcYdV0uo6nFASv7SgGH4LNcaI6E7UhgIb4ocV3tnhM6qgvNh8gqb0vt-Ob36rOeQI2aClADxFmm-O9FMI4lI/s1600/59493832.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGcyFNHC5tWHjYruuVS8Y1kZd1GddxEa-JtDbD0SFIMQhCf-ilasukqT4hIcYdV0uo6nFASv7SgGH4LNcaI6E7UhgIb4ocV3tnhM6qgvNh8gqb0vt-Ob36rOeQI2aClADxFmm-O9FMI4lI/s320/59493832.jpg" width="208" /></a></div><i style="font-weight: bold;">"Le sang et la mer" </i>Gary Victor. <i>Roman. Editions Vents d'Ailleurs, 2010.</i><br />
<i><br />
</i><br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans l'un des nombreux bidonvilles de Port-au-Prince, une jeune femme, Hérodiane, se vide de son sang suite aux complications dues à un avortement accompli dans l'urgence et dans des conditions douteuses. Estével, le grand-frère d'Hérodiane est parti chercher du secours auprès de l'homme qui a séduit sa petite s<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur et l'a mise enceinte. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Les heures passent, le sang continue de couler et Estével ne revient toujours pas.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Alors Hérodiane, immobilisée sur son lit, voyant la vie s'écouler d'elle en un filet rouge et intarissable, revoit passer devant ses yeux tous les événements qui l'ont amenée à vivre ce moment présent.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est d'abord son enfance, loin de Port-au-Prince, dans un petit village de pêcheurs. Une enfance sans histoires où la pauvreté n'était pas synonyme de misère. Elle se souvient de cette proximité avec la mer, et de l'étrange lien qui unit celle-ci avec son frère Estével. Son grand frère entretient en effet une curieuse liaison avec l'élément marin au point que l'on pourrait penser qu'il est comme une incarnation d'<b><a href="http://mythologica.fr/vaudou/agoue.htm">Agoué</a></b>, le maître des flots de la mer issu du panthéon de la religion vaudoue.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Ces années paisibles de l'enfance vont brusquement prendre fin lorsque mourront l'un après l'autre les parents d'Hérodiane et d'Estével après avoir été dépossédés de leur maigre propriété terrienne suite aux manigances d'un sénateur corrompu.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Désormais orphelins et sans lieu où s'installer, les deux jeunes gens n'auront comme seule solution que d'émigrer vers la capitale, Port-au-Prince. C'est là, dans un bidonville accroché au flanc de la montagne qu'ils vont trouver refuge et tenter de donner un sens à leur vie.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Après avoir tenté de subvenir à leurs besoins en vendant de l'eau aux passants, estével va faire la rencontre d'un étranger, un homme d'âge mûr, peintre reconnu à la renommée internationale qui a installé son atelier en Haïti. S'étant pris d'affection pour Estével, l'artiste va permettre aux deux jeunes gens de surnager au sein de cet océan de misère. Ses dons d'argent permettront même à Hérodiane de continuer sa scolarité. Car la jeune fille est douée et voue une passion sans limites à la littérature, passion qui la pousse à lire tout et n'importe quoi, à dévorer tous les livres qui passent entre ses mains. </span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Mais Hérodiane n'est pas seulement intelligente et passionnée, elle est aussi très belle et sa grâce ne peut fatalement qu'attirer la convoitise des hommes. C'est ce qui arrivera quand un jeune mulâtre de la haute société haïtienne l'abordera un jour à la sortie du lycée.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce jeune homme est-il le prince charmant dont Hérodiane, comme beaucoup de jeunes filles, ont tant rêvé de faire un jour la rencontre ?</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le mythe du prince charmant, celui de la jeune fille pauvre et vertueuse prise dans les filets d'un bellâtre qui finalement l'abandonnera après l'avoir conquise est un thème fort répandu dans la littérature. Il a été abondamment traité, avec plus ou moins de talent, surtout aux XVIIIe et XIXe siècles et l'on ne compte plus les </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">uvres littéraires ayant abordé ce sujet.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Gary Victor, écrivain haïtien, s'est à son tour emparé de ce mythe pour le transposer dans son pays et redonner un nouveau souffle à ce thème dont on pourrait penser que, à force d'avoir été tant exploité, il n'est plus nécessaire d'y revenir et que tout auteur qui oserait s'y frotter de nouveau ne pourrait le faire que dans le but de pasticher nombre d' </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">uvres déjà connues, à moins qu'il ne passe pour un auteur naïf usant et abusant à son insu des lieux communs les plus éculés.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Cependant, Gary Victor ne donne pas dans le pastiche ou la naïveté. Il transfigure la narration et insuffle à ce roman une dimension de tragédie antique. Les thèmes de l'amour bafoué, de la vengeance, de la trahison sont des sujets récurrents qui ont résonné tout au long de l'histoire de la littérature et ils ont donné naissance aux plus belles </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">uvres jamais écrites. Ces archétypes littéraires ont pour principale qualité de transcender les époques et les cultures parce qu'ils sont indissociables de la condition humaine. Ainsi, « <b>Le roi Lear</b> » de Shakespeare devient, plus de quatre siècles après avoir été écrit, un monument de la culture cinématographique avec «<b> Ran</b> » de Akira Kurosawa.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Gary Victor revisite donc ici un mythe littéraire que l'on aurait pu croire usé jusqu'à la corde. Il y apporte un nouveau regard où transparaissent aussi en filigrane les inquiétudes de nos sociétés contemporaines sur la misère, le racisme, l'inégalité entre les pays du nord et du sud...</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixIfePP5IT2iZ6Le7zHmpUIFWKtKrRY35JB7jJKmWr_reKa-5HP9czN0cmN-9gTwviXOlqHd5DrEha-OcPNbrHXoLIHNut9tvk6giQbCf2X07KeG_2AodIYpF_EazZGCkwHY-Cvu1w9_on/s1600/000547.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixIfePP5IT2iZ6Le7zHmpUIFWKtKrRY35JB7jJKmWr_reKa-5HP9czN0cmN-9gTwviXOlqHd5DrEha-OcPNbrHXoLIHNut9tvk6giQbCf2X07KeG_2AodIYpF_EazZGCkwHY-Cvu1w9_on/s640/000547.jpg" width="508" /></a></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><b>"<i>Agoué-Simbi</i>" Peinture de l'artiste haïtien <a href="http://sgbd.kletel.net/4DAction/DMP_Aff_Artiste/000052">Frantz Zephirin</a></b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjupTTh1rSIbEmqinylAS-osUTv09KzBO4hcCd0oz6s0dBl8HVrDr_uRcvTpKpRbz8NOUjhMsBcwWyg8Cx6VvDkIcJFrP4vU4LVRKtRwqqogCvmIonpu0WE_19BqjzGBKHCJS0J1qDjEQg5/s1600/Copie+%25284%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjupTTh1rSIbEmqinylAS-osUTv09KzBO4hcCd0oz6s0dBl8HVrDr_uRcvTpKpRbz8NOUjhMsBcwWyg8Cx6VvDkIcJFrP4vU4LVRKtRwqqogCvmIonpu0WE_19BqjzGBKHCJS0J1qDjEQg5/s1600/Copie+%25284%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-9467915999790645272011-05-29T12:32:00.000+02:002011-05-29T12:32:14.665+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 6<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsiIj4bBLH96xDDxzUKUy3B4wulT_yKycdpT9ybjKQ6gQ3OEu4OPRZQxeXcboOmx1F3VAgN7Yncusa2BlFMYbgvyWKX4tMwI_B2iW5B02nt9LCy6aGwi9NQap-PoCDNr8D6pdA_oc7ZQ3P/s1600/9782867465505.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsiIj4bBLH96xDDxzUKUy3B4wulT_yKycdpT9ybjKQ6gQ3OEu4OPRZQxeXcboOmx1F3VAgN7Yncusa2BlFMYbgvyWKX4tMwI_B2iW5B02nt9LCy6aGwi9NQap-PoCDNr8D6pdA_oc7ZQ3P/s320/9782867465505.jpg" width="213" /></a></div><i style="font-weight: bold;">"Le retour de Jim Lamar" </i>Lionel Salaün. <i>Roman. Editions Liana Levi, 2010.</i><br />
<i><br />
</i><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Tout le monde le croyait disparu, mort quelque part, des années auparavant, au c<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur de la jungle ou dans une rizière, lors de cette guerre du Vietnam qui a marqué à tout jamais l'histoire des </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">É</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">tats-Unis. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans ce coin perdu du Missouri, un de ces états agricoles du Middle West, les parents de Jim Lamar ont longtemps attendu le retour de leur fils. Puis ils se sont éteints, lui d'abord, elle ensuite, laissant l'entretien de leur ferme à un voisin. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand il fut acquis que le fils Lamar avait définitivement disparu de la surface du monde, vint se poser la question de savoir à qui reviendraient la ferme et les terres alentour.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le conseil municipal de Stanford, indécis sur la solution à apporter à ce problème, décida de laisser traîner les choses, livrant ainsi la propriété des Lamar à l'abandon.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">De la ferme, qui jusqu'ici avait été plus ou moins entretenue par le voisin, Samuel Dixon, ne resteront bientôt plus que les murs, les habitants de Stanford s'étant tour-à-tour servis, qui emportant les meubles, qui les machines agricoles, qui les menus accessoires de la vie quotidienne. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Devenue une coquille vide, la ferme des Lamar, n'est plus qu'une maison abandonnée dont s'approchent avec crainte les bandes d'enfants de Stanford, parachevant à leur manière le pillage dont se sont rendus coupables nombre de leurs parents en brisant à coups de cailloux les dernières vitres encore intactes.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Billy Brentwood est de ceux-là. Âgé de treize ans, Billy, comme nombre d'enfants d'agriculteurs aime passer son temps – quand il n'est ni au collège, ni en train d'aider son père aux travaux de la ferme – à traîner dans les bois ou sur les rives du Mississipi.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">En cette année 1981 il ne rôde plus guère autour de la ferme abandonnée des Lamar depuis que celle-ci héberge de nouveau un habitant. Au début, tout le monde a cru qu'un ou plusieurs vagabonds s'étaient installés dans la ferme. Bien décidés à chasser ce ou ces squatters, les habitants de Stanford ont fait appel au shérif Butler qui s'est rendu sur place afin d'interroger celui ou ceux qui occupent illégalement cette demeure. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Après un bref entretien avec l'étrange personnage qui vit en ces lieux, le shérif va annoncer une nouvelle stupéfiante : l'homme qui vit là, et il est seul, n'est autre que Jim, le fils des Lamar, celui-là même que l'on avait cru définitivement rayé du monde des vivants.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Aussitôt, vis-à-vis de cet homme revenu d'entre les morts s'installe chez les habitants de Stanford une crainte et une méfiance hostiles doublées d'un sentiment de culpabilité partagé par nombre d'entre eux : n'ont-ils pas quasiment tous contribué au pillage des biens des Lamar, persuadés à l'époque que cet acte répréhensible n'aurait pas de répercussions ? </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Et puis cet homme n'est-il pas – comme tous ceux revenus du Vietnam – devenu un marginal, un inadapté, un asocial, un de ces soldats ayant été le témoin et l'auteur des pires atrocités de cette guerre sale ? En ce sens, l'attitude de ce Jim Lamar ne plaide pas en sa faveur, ce géant taciturne, depuis son retour, ne se mélange pas à la population de Stanford. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Est-ce de sa part une forme de mépris envers ceux qui se sont appropriés les biens de sa famille ou bien, plus inquiétant encore, la marque d'un esprit dérangé par les horreurs de la guerre, capable à tout instant de donner libre cours à un déchaînement de violence ? </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est cet étrange personnage que va rencontrer Billy au cours de l'une de ses escapades en forêt. Entre le jeune garçon et l'homme solitaire va se créer peu à peu une complicité suivie d'un fort sentiment d'amitié. Une amitié qui ne sera pas du goût de tout le monde dans cette petite communauté d'agriculteurs. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Au contact de Jim Lamar, Billy apprendra – comme Jim l'a appris dans d'autres circonstances – que le monde ne s'arrête pas aux frontières du comté de Stanford et que s'il existe de par ce monde des gens « différents », ils n'en sont pas moins dignes de respect. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">En racontant ses souvenirs, en particulier ceux relatifs à son expérience lors de la guerre du Vietnam, Jim fera comprendre au jeune garçon que le monde est vaste et que les êtres qui l'habitent, si différents soient-ils, ont énormément de choses à nous apporter. C'est ce que Jim a compris lors de cette guerre qui, si abominable soit-elle, lui a permis de rencontrer et de fraterniser avec d'autres hommes dont les origines et les préoccupations étaient à mille lieues de son univers étriqué de fils de paysan du Middle West. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Cet échange entre Jim et Billy marquera à jamais le jeune garçon qui découvrira douloureusement à quel point la communauté dont il est issu peut s'avérer étroite d'esprit et intolérante face à tout ce qui peut s'avérer différent de son mode de pensée.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est donc un roman initiatique que nous livre ici Lionel Salaün, un roman «<i> américain</i> » écrit par un français, comme l'a fait il y a quelques années, et avec tout autant de talent, Frédéric Roux avec son «<a href="http://lebibliomane.blogspot.com/2009/06/le-dernier-chant-des-makahs.html"> <b>Hiver indien</b></a> ». </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Pourquoi un roman américain ? Peut-être pour faire ressentir au lecteur l'universalité de son propos et peut-être aussi par amour de cette littérature américaine qui mêle le tragique et l'épique, l'intime et le grandiose, ce sens inouï de la description du quotidien où à certains détails apparemment dérisoires viennent s'amalgamer des bribes de la grande Histoire. On ne peut qu'évoquer, en lisant ce roman, le long cortège de tous ces auteurs américains qui ont tant apporté – et apportent encore aujourd'hui – à la littérature universelle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Loin d'être une parodie, un roman « <i>à la manière de</i> ... », le roman de Lionel Salaün est, en plus de son propos profondément humaniste, de sa talentueuse narration, un vibrant hommage à la littérature américaine. Un premier roman qui a la dimension d'un chef-d-</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">uvre.</span></div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-style: italic; margin-bottom: 0cm;"></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDcgCWWot8hHcxlaRV-U8Q1biiZiI_nrGlXsD7WQQA-t0FAOPOzQ4DbBGYiG_lHii7MDeEiCxUNIeGvGR54u5z6A9yJ304OYY2N7-8sRf0ih28ehShrVUNfg8WyjR54Um-po5iJ8f1Z70w/s1600/3898556730_b516af7e4c.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="435" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDcgCWWot8hHcxlaRV-U8Q1biiZiI_nrGlXsD7WQQA-t0FAOPOzQ4DbBGYiG_lHii7MDeEiCxUNIeGvGR54u5z6A9yJ304OYY2N7-8sRf0ih28ehShrVUNfg8WyjR54Um-po5iJ8f1Z70w/s640/3898556730_b516af7e4c.jpg" width="640" /></a></div><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6EZhkaXfVOqnVRxsfUwoZwd4TPwk5JAd39m6zZ4nbJuLYpbeAIwWKGfJA9JiRaN3PXcTiJsG5D70NNUVKpQJc4y9saXSOBRwS45GBRZ2bcsYMChee9aI6oaR8SRXbGlN-vWKi3rNsOxEM/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6EZhkaXfVOqnVRxsfUwoZwd4TPwk5JAd39m6zZ4nbJuLYpbeAIwWKGfJA9JiRaN3PXcTiJsG5D70NNUVKpQJc4y9saXSOBRwS45GBRZ2bcsYMChee9aI6oaR8SRXbGlN-vWKi3rNsOxEM/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-84896164039727221502011-05-15T13:11:00.000+02:002011-05-15T13:11:32.667+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 5<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilFQzG9rA44WF5GKhoIa4H-O25XEF6GpE5vgmcwho2wO1909fm7I01KWgQfEg1CdEGZwWXGoMjzJfFpcAwSh0YARARjVrFdPGuesv1Ig9dwcV162ZPnmVbK4MRmDyBDje5fj5d7gX7n02B/s1600/jon-kalman-stefansson-entre-ciel-et-terre.1288086043.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilFQzG9rA44WF5GKhoIa4H-O25XEF6GpE5vgmcwho2wO1909fm7I01KWgQfEg1CdEGZwWXGoMjzJfFpcAwSh0YARARjVrFdPGuesv1Ig9dwcV162ZPnmVbK4MRmDyBDje5fj5d7gX7n02B/s320/jon-kalman-stefansson-entre-ciel-et-terre.1288086043.jpg" width="222" /></a></div><i style="font-weight: bold;">"Entre ciel et terre" </i>Jon Kalman Stefansson. <i>Roman. Gallimard, 2010.</i><br />
<i> </i>Traduit de l'islandais par Eric Boury.<br />
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<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'Islande est décidément à l'honneur pour cette 9ème édition du Prix des lecteurs du Télégramme. Après l'excellent « <b><a href="http://www.blogger.com/goog_901984066">J<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span></a></b><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://lebibliomane.blogspot.com/2010/03/septentrion.html">n l'Islandais</a><a href="http://lebibliomane.blogspot.com/2010/03/septentrion.html"> </a>» de Bruno d'Hallouin, c'est cette fois-ci un roman venu tout droit de ce fascinant pays qui nous est proposé. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« <b>Entre ciel et terre</b> » (dont le titre original est : « <b>L'Enfer et le Paradis</b> ») est le premier roman traduit en français de l'auteur islandais J</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">n Kalman Stef</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ánsson. Quatre autres romans sont à son actif ; espérons qu'ils</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> soient eux aussi traduits un jour en français.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« <b>Entre ciel et terre</b> » se déroule donc en Islande à la fin du XIXème siècle. On y fait la connaissance de deux amis, un jeune homme prénommé B</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">á</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">r</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur accompagné d'un enfant dont on ne connaîtra pas le nom et qui sera tout au long de ce roman appelé « <i>le gamin</i> ».</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Bar</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur et le gamin sont pauvres. Pour s'assurer le gîte et le couvert, ils louent leurs bras au hasard comme ces personnages de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression">Grande Dépression</a> décrits par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Steinbeck">John Steinbeck</a> dans «<b> Les raisins de la colère</b> » et « <b>Des souris et des hommes</b> ». </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand débute le roman, les deux compagnons arrivent à un campement de pêcheurs où ils se sont engagés pour participer à une expédition de pêche à la morue. Bien que leurs maigres bagages ne contiennent que l'essentiel, ils ont quand même apporté avec eux quatre objets dont l'utilité semble toute relative. Ces quatre objets, ce sont des livres. Bar</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur et le gamin sont en effet passionnés de littérature, au point d'entamer leurs maigres économies afin d' acquérir quelques ouvrages. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Cette fois-ci, dans leur sac se trouvent deux ouvrages qu'ils ont acheté : un manuel de langue anglaise et un récit de voyage. Les deux autres sont des livres qu'ils ont emprunté à un vieux capitaine aveugle : la biographie d'un marin danois, ainsi que « <b>Le Paradis perdu</b> » du grand poète britannique<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Milton"> John Milton</a>. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est ce dernier ouvrage qui va plus particulièrement fasciner Bar</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur, au point que plongé dans la lecture des vers du poète, il sera en retard au moment d'embarquer pour partir en mer et en oubliera sa vareuse. Cet oubli lui sera fatal. L'équipage, arrivé au large, sera pris dans une tempête de neige et Bar</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur va mourir de froid.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Inconsolable suite à la disparition de son meilleur et seul ami, le gamin n'aura plus qu'une idée en tête : mourir à son tour. Mais avant cela, il lui reste une dernière tâche à accomplir : retourner au village afin de rendre à son propriétaire les deux livres qu'ils lui ont emprunté. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Une fois cette mission accomplie, le gamin mettra-t-il fin à sa vie ou trouvera-t-il une raison de continuer à vivre ? C'est cette question qui accompagnera le lecteur jusqu'à la fin de ce douloureux récit qui prend la forme d'une quête initiatique dans laquelle un enfant va peu à peu découvrir, par delà la douleur, sa condition d'adulte en devenir. Au sein de ce village qu'il a du rejoindre afin de rendre les livres empruntés par Bar</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ð</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ur, il fera la rencontre de nombreux personnages, fascinants et inquiétants dont les plus étranges et les plus troublants appartiennent à ce continent encore inconnu pour lui qu'est l'univers féminin.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">D'un récit dont la trame pourrait apparaître à première vue relativement simple et linéaire, J</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">n Kalman Stef</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">á</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">nsson nous offre une narration à la prose hypnotique et poétique servie par une excellente traduction signée Eric Boury. Une fois entré dans ce récit, après s'être accoutumé à cette écriture si particulière, le lecteur se laisse entraîner dans cette histoire sombre où la dureté du climat et la violence sociale peuvent s'avérer fatals aux êtres les plus faibles et les plus démunis. </span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Malgré cela « <b>Entre ciel et terre</b> » n'est pas de ces romans misérabilistes destinés à nous tirer des larmes en nous décrivant les conditions de vie plus que précaires des classes les plus pauvres d'Islande en cette fin du XIXème siècle. L'auteur ne tombe jamais dans la tentation du détail sordide et les personnages qu'il décrit, même s'ils ne sont pas toujours reluisants et exempts de certains vices, sont dépeints avec beaucoup d'humanité et de dignité.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est donc avec fascination et curiosité que l'on se plongera, en compagnie de ce gamin dont on ne connaîtra jamais le nom, dans ce microcosme à l'échelle d'un petit village côtier, à la rencontre de ses habitants ni plus ni moins admirables ou méchants que partout ailleurs.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce récit, qui s'attache à ces quelques personnages perdus sur ce petit bout de terre battu par le vent boréal ne pourra que rappeler la force de ces sagas médiévales islandaises dont J</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">n Kalman Stef</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">á</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">nsson est à n'en pas douter le digne héritier. </span> </div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCI_pO5vvikIeminFOnB06KucjeG_iu58HfkyPpi6FS3FLZV2eWrMGDWZUnV8dH0cSWftHOAeNEP-5MhkGeSfGSgWW9ZkbfTDZlZmo_xE9iGVr7jKYCztLv4iurjBRD4o38qtTI6k8e9_M/s1600/J-Tempete_neige-1842-ok.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCI_pO5vvikIeminFOnB06KucjeG_iu58HfkyPpi6FS3FLZV2eWrMGDWZUnV8dH0cSWftHOAeNEP-5MhkGeSfGSgWW9ZkbfTDZlZmo_xE9iGVr7jKYCztLv4iurjBRD4o38qtTI6k8e9_M/s640/J-Tempete_neige-1842-ok.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><b>William Turner (1775-1851) : "<i>Tempête de neige</i>"</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilfSTaq40o2ssDrXJrOgppqwjaRWMXScCgON1W3Zit8mYM7a4A-1Ibc4iPqhGj0A_35aJBlwuUVaSEGLcG6xiMwuJkFKiX07M2lSFnCgTGfzgZNwDPni9wyyAlPdOvT5q-0IFaw67o_-pu/s1600/Copie+%25284%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilfSTaq40o2ssDrXJrOgppqwjaRWMXScCgON1W3Zit8mYM7a4A-1Ibc4iPqhGj0A_35aJBlwuUVaSEGLcG6xiMwuJkFKiX07M2lSFnCgTGfzgZNwDPni9wyyAlPdOvT5q-0IFaw67o_-pu/s1600/Copie+%25284%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-6127292241178877332011-05-02T12:52:00.000+02:002011-05-02T12:52:37.898+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 4<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgfpYYkiKqQuXqkyu2Co6-cYWAU1-Xn28m1ZUSz-gyVTExIPU_C4fcBQBMWbowvxET6Kthuf1BPUMiFbL_0eU96jXTW5SB3D-BJ7cE0XgG0AKVEk9cbkopdcSO9p2PgnvWkLsAu_NnZGS0/s1600/9782755604801.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgfpYYkiKqQuXqkyu2Co6-cYWAU1-Xn28m1ZUSz-gyVTExIPU_C4fcBQBMWbowvxET6Kthuf1BPUMiFbL_0eU96jXTW5SB3D-BJ7cE0XgG0AKVEk9cbkopdcSO9p2PgnvWkLsAu_NnZGS0/s320/9782755604801.jpg" width="219" /></a></div><i style="font-weight: bold;">"Les rillettes de Proust et autres fantaisies littéraires" </i>Thierry Maugenest. <i>Essai. JBZ & Cie, 2010.</i><br />
<i style="font-weight: bold;"><br />
</i><br />
<div style="text-align: justify;"><i></i><i style="font-weight: bold;"> </i><b><i>« Vous êtes passionné par la littérature ?</i></b></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b><i>Vous rêvez d'embrasser la carrière d'auteur ?</i></b></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b><i>Vous envisagez d'écrire le prochain chef-d-<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">uvre des lettres françaises ? Vous comptez devenir académicien ou recevoir le prix Nobel ?</span></i></b></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce petit livre est fait pour vous ! Les cinquante fiches-conseil que vous trouverez dans les pages qui suivent, abondamment illustrées de textes connus ou inédits, vous permettront à votre tour d'obtenir le label : GRANT</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">É</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">CRIVAIN. »</span></i></b></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">À</span> moins d'être particulièrement naïf, on comprendra aisément que ce petit ouvrage est à prendre au second degré et qu'il n'est nullement un manuel de coaching à l'usage des écrivaillons de tout poil.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Cet opuscule d'une centaine de pages se présente donc sous la forme d'un guide dont le but est d'éviter aux écrivains en herbe les divers écueils de méthode et de style susceptibles de nuire à la rédaction d'une <span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œ</span>uvre littéraire.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">On trouvera donc nombre de conseils fort avisés à l'usage de celles et ceux qui caressent le rêve de devenir un jour un auteur reconnu. </span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">En tout premier lieu, et à l'origine de toute création littéraire, vient l'inspiration, mais la Muse peut parfois se faire attendre et un auteur digne de ce nom se doit d'éviter certains procédés. On y verra, par exemple, que le plagiat n'est pas chose recommandée (même si de grands auteurs comme Lamartine, Stendhal ou Corneille ont cédé à ce travers), à moins peut-être de s'auto-plagier comme le fit Chateaubriand. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le choix des mots, des noms-propres, des adjectifs ou des synonymes est lui aussi prépondérant. Thierry Maugenest nous donne ici quelques exemples des choses à ne pas faire. Ainsi, échanger le thé et la petite madeleine de Proust contre un bock de bière et un pot de rillettes donnera une toute autre saveur à ce célèbre passage d' « <span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b>À</b></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b> la recherche du temps perdu</b> »</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">De la même manière, changer les noms des protagonistes de « <b>Madame Bovary</b> » en les rebaptisant Ricky et Loana donnera un résultat pour le moins ridicule.</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le choix des synonymes est lui aussi à prendre sérieusement en compte. Que serait-il advenu si la « <b>Chanson d'automne</b> » de Paul Verlaine :</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i><b>Les sanglots longs</b></i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><i><b><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">des violons </span></span> </b></i></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i><b>De l'automne</b></i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i><b>Blessent mon cœur</b></i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i><b>D'une langueur</b></i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i><b>Monotone</b></i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">avait été rédigée comme suit :</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>Les jérémiades oblongues</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>Des crincrins</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>De l'arrière-saison</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>Contusionnent mon muscle cardiaque</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>D'un stress</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>Uniforme</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Il convient aussi d'éviter d'user d'un langage trop abscons qui obligera le lecteur à consulter incessamment un dictionnaire : </span></span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>« L'abstème marguillier créosotait un chamérops près d'une narse lorsque l'abbé Bastien lui tendit une couque. Le fabricien, qui gardait en mémoire le dernier don du prestolet (un cotignac au goût d'animelles arrosé de manzanilla), refusa d'un geste, puis il lui parla des géosynclinaux et des espaces exondés selon lui par des mouvements épeirogéniques. » </i></b></span></span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i><br />
</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">On évitera aussi d'user de certains jargons rendant rapidement la narration incompréhensible. </span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Si Chateaubriand avait connu et utilisé le langage SMS, voici comment se lirait cet extrait de «<b> René</b> » :</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>« Le je'n om é le mition'R admir'R qq tps 7 b'L s'N, en pl'Nyan le sach'M ki ne pou V plu en jouir ; ens8 le p'R Sou'L é Chacta sassir sur le gazon, o pié 2 larbr ; R'Né pri sa plas o miliE 2, é, apré 1 moman 2 6lans, il parla 2 la sort a C vi'E ami :</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><b><i>« Je ne pui, en komen100 mon ré6, me Dfendr d'1 mvt 2 ont. La P 2 vo keur, r'SPectable Vyéyar, é le kalm 2 la natur otour 2 moi, me fon rouJr du troubl é 2 laJtation 2 mon am. »</i></b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">On évitera aussi d'user et d'abuser des adverbes, des parenthèses, de la ponctuation, des digressions ou autre conjonctions susceptibles d'alourdir votre récit. Si Rimbaud, dans « <b>Ma Bohême</b> » avait abusé des adverbes, voici par exemple comment nous lirions son texte :</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i style="font-weight: bold;">« Je m'en allais </i>spontanément<i style="font-weight: bold;">, les poings dans mes poches </i>indéniablement<i style="font-weight: bold;"> crevées ;</i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i style="font-weight: bold;">Mon paletot aussi devenait </i>absolument<i style="font-weight: bold;"> idéal ;</i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i style="font-weight: bold;">J'allais </i>lentement<i style="font-weight: bold;"> sous le ciel, Muse ! Et j'étais </i>indéfectiblement<i style="font-weight: bold;"> ton féal ;</i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><i style="font-weight: bold;">Oh ! Là là ! que d'amours splendides j'ai </i>sensuellement<i style="font-weight: bold;"> rêvées ! »</i></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Des exemples comme ceux qui précèdent, on en trouvera à la pelle dans cet intéressant et hilarant petit bouquin. On y verra aussi que de nombreux grands auteurs aujourd'hui passés à la postérité ont commis dans leurs écrits nombre d'erreurs de style, pléonasmes, tics de langage, étourderies et autres perles.</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">L'ouvrage se termine par une quinzaine d'exercices pratiques dont certains, assez ardus, mettront à l'épreuve vos connaissances des belles-lettres.</span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Jubilatoire et instructif « <b>Les rillettes de Proust </b>» est un petit condensé de ce qui s'est fait de meilleur et de pire dans la littérature. Il comblera d'aise, sans toutefois se prendre au sérieux, les amateurs des belles-lettres et sera propice à maints éclats de rire. </span></span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaKBfgTFnoJ-sAoSeuOdaQhiMibn3U8bfoWKkREV_iV9dDTb04UdBnbMKX6AtegjTZdu_CJPSF6FfugpKAr9kjS8sKKuC4XmtkzcgfFj2RYMa9dAcjZoYCli215ZugDfRbp8JUa-LYnuQT/s1600/bureau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaKBfgTFnoJ-sAoSeuOdaQhiMibn3U8bfoWKkREV_iV9dDTb04UdBnbMKX6AtegjTZdu_CJPSF6FfugpKAr9kjS8sKKuC4XmtkzcgfFj2RYMa9dAcjZoYCli215ZugDfRbp8JUa-LYnuQT/s400/bureau.jpg" width="347" /></a></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0McsNyp6cTlg_DX8OmMHORzaeV6FRydO8xxTxDUVvdtWstki5XwOd006liHAqfS-Ca09978RviFliWc4K29i3mRdLuVXqY3UdVxXpVpt-8KCsm4nbleXWXIH8UWdsH80vuWdDEGSwXjeG/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0McsNyp6cTlg_DX8OmMHORzaeV6FRydO8xxTxDUVvdtWstki5XwOd006liHAqfS-Ca09978RviFliWc4K29i3mRdLuVXqY3UdVxXpVpt-8KCsm4nbleXWXIH8UWdsH80vuWdDEGSwXjeG/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-3425663721354294632011-04-30T12:21:00.001+02:002011-05-01T11:00:16.800+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 3<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkCoEN_6dHvTEQhsWXMGTnasc5LBMTlrWCo3tYpuvy2HU4gNPleHwuYyilvaahVbEqXcCa1J_6u_iHH4rL3BGVGe1orSw8ZtG7ShPCPyr0tQM0i_9FkK_LV2eeFXDHIUSU9rRpGWDMVIVC/s1600/1082904-gf.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkCoEN_6dHvTEQhsWXMGTnasc5LBMTlrWCo3tYpuvy2HU4gNPleHwuYyilvaahVbEqXcCa1J_6u_iHH4rL3BGVGe1orSw8ZtG7ShPCPyr0tQM0i_9FkK_LV2eeFXDHIUSU9rRpGWDMVIVC/s320/1082904-gf.jpg" width="205" /></a></div><div><i style="font-weight: bold;">"Une douce flamme" </i>Philip Kerr. <i>Roman. Editions du Masque, 2010.</i></div><div><i></i> Traduit de l'anglais par Philippe Bonnet.</div><div><br />
</div><div><div style="margin-bottom: 0cm;">Les trois romans qui composent «<b><i><a href="http://lebibliomane.blogspot.com/2010/12/un-prive-berlin.html"> La trilogie berlinoise</a></i></b> », polars écrits par le talentueux Philip Kerr, nous invitaient à suivre les enquêtes de Bernhard Gunther, détective privé, dans l'Allemagne des années 30 et 40. </div><div style="margin-bottom: 0cm;">On y découvrait un Bernhard Gunther, personnage cynique et obstiné, tentant de résoudre nombre d'affaires criminelles alors qu'autour de lui le nazisme étend sa sinistre mainmise sur l'Allemagne puis sur l'Europe, avant de s'effondrer suite à l'offensive des forces alliées.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"> Le quatrième opus « <i><b>La mort, entre autres</b></i> » voyait Bernhard « <i>Bernie</i> » Gunther contraint de fuir clandestinement l'Allemagne vers l'Argentine, suivant la filière des criminels de guerre nazis ayant échappé aux arrestations et au<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Nuremberg"> procès de Nuremberg</a>.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est donc en Argentine que débute le cinquième volet des aventures de Bernie Gunther, dans cette dictature sud-américaine qui servira longtemps de sanctuaire aux nazis de tout poil, accueillis avec la bénédiction d'un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Per%C3%B3n">Juan Per<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span>n</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> qui n'a jamais caché sa sympathie envers les régimes fascistes de la vieille Europe.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C'est donc sous l'identité d'un criminel de guerre nazi que Bernhard Gunther débarque à Buenos Aires en 1950 après avoir traversé l'Atlantique en compagnie d'un certain<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Eichmann"> Adolf Eichmann</a>.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Très rapidement, Gunther, reçu par Juan Per</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ó</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">n lui-même, va jouer son va-tout en révélant sa véritable identité, celle d'un détective privé, ancien policier de la Kripo (<i>Kriminalpolizei</i>) dans les années 30. Son aveu va attirer l'attention du colonel Montalb</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">á</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">n, un responsable de la police, qui va lui proposer de travailler avec lui afin de résoudre une affaire de meurtre. Une jeune fille a en effet été retrouvée quelques jours plus tôt, assassinée et éviscérée. Curieusement, ce meurtre rappelle à Gunther une affaire similaire sur laquelle il avait enquêté sans succès dans le Berlin des années 30.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">L'auteur de ces meurtres qui lui avait échappé quelques vingt ans plus tôt a-t-il survécu à la guerre et réussi à trouver refuge, tout comme lui, en Argentine ? Est-ce l'</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">œuvre d'un tueur en série ? D'un ancien tortionnaire nazi en mal d'atrocités ? À partir de ce moment, le roman va se scinder en deux époques, alternant entre celle où il mène l'enquête à Buenos Aires et celle qui se déroula à Berlin dans les années 30. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">On suivra ainsi Gunther dans les cabarets louches de Berlin, aux toutes dernières heures de la<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_Weimar"> république de Weimar</a>, pour le voir ensuite enquêter dans l'Argentine des années 50, recensant patiemment tous les anciens nazis susceptibles d'avoir commis de pareilles atrocités. Son chemin croisera même celui du sinistre docteur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mengele">Mengele</a>, «<i> l'ange de la mort</i> » d'Auschwitz.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Parallèlement à cette affaire, Gunther va être contacté par une jeune femme d'origine juive dont l'oncle et la tante ont mystérieusement disparu.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Mener ces deux enquêtes de front ne va pas être de tout repos et une fois de plus Gunther va apprendre à ses dépens qu'il vaut mieux parfois ne pas mettre son nez n'importe où, surtout quand ce n'importe où voisine dangereusement avec le pouvoir en place, que ce soit dans l'Allemagne nazie ou dans l'Argentine du Péronisme.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Avec ce cinquième opus, Philip Kerr nous livre une fois de plus un récit palpitant, passionnant de bout en bout. On y retrouve avec plaisir un Bernhard Gunther au mieux de sa forme, un privé dont le cynisme et la gouaille apportent une certaine fraîcheur dans cette période particulièrement sinistre de l'Histoire. </span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">La prose de Philip Kerr, qui nous relate ces récits par la bouche même de Gunther nous offre ainsi de savoureux moments qui tranchent avec l'atmosphère souvent oppressante du contexte historique. Les dialogues, ainsi que la description de certains personnages sont souvent d'une truculente drôlerie. En voici pour preuve un court extrait dans lequel Gunther fait son entrée dans un commissariat de Munich en 1932 :</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« <b><i>Le sergent de permanence était aussi gros qu'un boulet de démolition et tout aussi serviable. Il avait le crâne chauve et une moustache gominée semblable à un petit aigle allemand. Chaque fois qu'il faisait un geste, sa ceinture en cuir grinçait contre son ventre tel un navire tirant sur ses amarres. De temps à autre, il portait sa main à sa bouche et rotait. On pouvait sentir son petit déjeuner depuis la porte d'entrée.</i></b> »</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">On rit beaucoup donc, on tremble aussi tant Gunther met d'application et de talent à se retrouver dans d'inextricables guêpiers. Mais surtout on apprend énormément de choses sur certains pans occultés de l'Histoire comme l'implication du Vatican dans l'évasion des criminels de guerre nazis, l' utilisation des connaissances de ceux-ci après-guerre par des grandes puissances comme les États-Unis, ou encore les pratiques scandaleuses de certaines firmes pharmaceutiques (déjà !) avant, pendant et après la seconde guerre mondiale.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Avec « <i><b>Une douce flamme</b></i> », Philip Kerr nous offre une fois de plus un polar de haute volée, remarquablement documenté, et dont le personnage principal doté d'un indéniable charisme séduira nombre de lecteurs. Un véritable coup de cœur en ce qui me concerne. </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> </span> </div></div><div><br />
</div><div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFRRThCoJ3UIZBuEzKlUrvBNe9riS_2BIii4spGn-ktpUcHPIMfsAmYEfsAkanqP12SXO9gwS6Pbv0BhvePwhV7YlKaRa30OF1Hi0S5PxtISU_L8Rg5e7XsyFB1MgDKLVicYlixsM0qsT-/s1600/dyn006_original_571_463_pjpeg_34457_e6883c9fe8a19f4ed4c6542ee413b461.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="322" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFRRThCoJ3UIZBuEzKlUrvBNe9riS_2BIii4spGn-ktpUcHPIMfsAmYEfsAkanqP12SXO9gwS6Pbv0BhvePwhV7YlKaRa30OF1Hi0S5PxtISU_L8Rg5e7XsyFB1MgDKLVicYlixsM0qsT-/s400/dyn006_original_571_463_pjpeg_34457_e6883c9fe8a19f4ed4c6542ee413b461.jpg" width="400" /></a></div><div><br />
</div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><b>Le faux passeport d'Adolf Eichmann, établi par la Croix-Rouge, au nom de Riccardo Klement.</b></span></div><div><br />
</div><div><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuAXpt59k9NPGZZfJdtCKwfZFAEotZ7gJf1uMbBPygxr9qUYN7xE_YC_Pj7BbS7pqBIFrEEnBNSi2nDHkHzGgivoHkypOhH8YC2N6xekzRPgVh46r-phPI99gUBqXb4faN034pZ855c0Za/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuAXpt59k9NPGZZfJdtCKwfZFAEotZ7gJf1uMbBPygxr9qUYN7xE_YC_Pj7BbS7pqBIFrEEnBNSi2nDHkHzGgivoHkypOhH8YC2N6xekzRPgVh46r-phPI99gUBqXb4faN034pZ855c0Za/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div><div><br />
</div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-42005466912724448732011-04-07T11:06:00.001+02:002011-04-07T11:07:11.872+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrzQHkjNhyphenhyphenW6A6bQnFZqprMotB6YWE1a_vR3M1cR7vDKSzsmKJ065WxnHB8XG9FMFpPMWC3EOx0qvpIhm-9K985i6jOkeV9-iFQRvaNioFpFtx16_AWRb76dYGY5Tc0_FFvua3agOgxm0J/s1600/000758598.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrzQHkjNhyphenhyphenW6A6bQnFZqprMotB6YWE1a_vR3M1cR7vDKSzsmKJ065WxnHB8XG9FMFpPMWC3EOx0qvpIhm-9K985i6jOkeV9-iFQRvaNioFpFtx16_AWRb76dYGY5Tc0_FFvua3agOgxm0J/s320/000758598.jpg" width="169" /></a></div><div style="text-align: left;"><i style="font-weight: bold;">"Les femmes du braconnier" </i>Claude Pujade-Renaud. <i>Roman. Actes Sud, 2010.</i></div><div style="text-align: left;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: left;"></div><div style="margin-bottom: 0cm;">Avant d'aborder ce très beau roman de Claude Pujade-Renaud, je n'avais jamais entendu parler de Sylvia Plath et de Ted Hughes, ce couple de poètes anglo-américain des années 50-60.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est donc à l'aveuglette que je me suis lancé dans la lecture de ce récit qui se situe entre roman et biographie et ai ainsi pu partager les joies, les déboires et les drames qui ont émaillé l'histoire de ce couple très populaire dans les milieux littéraires britanniques et américains des années 60.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Sylvia Plath, américaine d'origine allemande, poètesse à ses heures, poursuit des études littéraires à Cambridge. C'est là qu'elle va rencontrer Ted Hughes, un jeune homme britannique. L'homme est séduisant mais traîne derrière lui une réputation de séducteur invétéré. Les rumeurs le qualifient d'ailleurs à ce sujet de chasseur, de prédateur, de braconnier. Ces adjectifs s'avèrent particulièrement bien employés envers ce jeune poète dont l'inspiration puise essentiellement dans les forces de la nature et dans la sauvagerie animale. Cette attirance envers la nature n'est pas une posture chez ce jeune homme natif du Yorkshire qui aime courir les bois, pêcher et observer les animaux sauvages.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est la poésie qui va rapprocher ces deux êtres qu'à priori beaucoup de choses séparent. Elle est américaine, vaguement dépressive (elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours quelques années plus tôt), ressent une culpabilité maladive due à ses racines allemandes qu'elle associe sans raisons avec la barbarie nazie de la dernière guerre.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Lui, au contraire, prend la vie comme un fruit qu'il dévore chaque jour avec gourmandise et sensualité. La poésie, les femmes, la nature, le monde animal, sont son terrain de chasse, des domaines dont il tire une énergie phénoménale qu'il retranscrit dans ses poèmes.<br />
<br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Malgré toutes ces différences donc, une sorte de coup de foudre va intervenir entre ces deux êtres, fascinés l'un par l'autre dès leur première rencontre lors d'une soirée estudiantine fortement arrosée.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Quelques mois plus tard, Sylvia Plath et Ted Hughes se marient à Londres. Commencent alors six années d'une vie conjugale où tout semble leur réussir jusqu'au moment où l'attirance et la fascination des premiers jours vient à s'effilocher. Est-ce l'usure due à la trivialité du quotidien lorsqu'il faut porter des enfants, les nourrir, les langer, effectuer les tâches ménagères de chaque jour ? Tout cela est-il compatible avec une carrière de romancière et de poète ? Est-ce la trop grand disparité entre Sylvia, dont la sensibilité est à fleur de peau, et les appétits féroces, animaux, quasi-instinctif de son poète de mari ? <br />
<br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est la rencontre avec un autre couple – poètes eux aussi – Assia et David Wevill, qui va mettre le feu aux poudres. Ted, qui vit maintenant depuis plusieurs années avec une américaine blonde, va être rapidement émoustillé par cette Assia, brune et juive d'origine russe, au tempérament volcanique.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Cette rencontre marquera le point de départ d'une lente descente aux Enfers qui va non seulement toucher les principaux protagonistes mais aussi tout leur entourage et va métamorphoser ce quasi-conte-de-fées en une succession de drames.<br />
<br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Ce pourrait être une histoire très banale – celle d'un couple qui s'aime, qui se distend et qui se déchire – comme il y en a tant d'autres. Mais ici Claude Pujade-Renaud met en scène deux géants de la littérature et de la poésie anglo-saxonne et nous fait partager de l'intérieur cette relation en la traitant par le biais de multiples voix : celle de Sylvia Plath, bien sûr, mais aussi de sa mère, de parents, d'amis et de tierces personnes qui croisent à un moment où à un autre la destinée du couple Plath-Hughes. Ces courts chapitres, en particulier ceux où s'exprime Sylvia, plongent le lecteur dans le monde intérieur de cette jeune femme sensible, érudite et passionnée en proie aux vieux démons qui la hantent. La dimension psychanalytique du personnage est d'ailleurs particulièrement bien rendue en ce qui concerne ses peurs, ses obsessions et ses cauchemars refoulés. </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">En faisant revivre sous nos yeux l'histoire de ce couple fascinant, Claude Pujade-Renaud nous offre un très beau roman polyphonique où s'illustre la difficulté d'accorder les exigences de la création artistique aux trivialités du quotidien, un talentueux récit sur l'influence morbide que peut parfois exercer l'histoire familiale sur le destin de ceux qui en héritent, condamnés à revivre ou à expier des drames et des fautes survenus dans le passé.</div><br />
<div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></div><div style="text-align: left;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHZs3uC-y7UTt0VuOVBi7DJvBPGQdEVFst02g2jv6RiCvHNNj-EpvUw_b4GuslZflfXXZAjxTN1HH4_W9FyS-sXguMD11ggp75yAvJb6l5ihnTXWv8UKzcSAxCvO6tCD4POIEFMJKnF1OR/s1600/6a00d8341c630a53ef01348804300b970c-800wi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHZs3uC-y7UTt0VuOVBi7DJvBPGQdEVFst02g2jv6RiCvHNNj-EpvUw_b4GuslZflfXXZAjxTN1HH4_W9FyS-sXguMD11ggp75yAvJb6l5ihnTXWv8UKzcSAxCvO6tCD4POIEFMJKnF1OR/s640/6a00d8341c630a53ef01348804300b970c-800wi.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Sylvia Plath et Ted Hughes</span></b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhizev_xZb0Dhu2rhEDrCuuAQCY2M41xCrEeH0h99kwirA2roUFXybB8q8YP8HTOHR-VCcm-cp1jKiMmrKQwTuzA8arShyzcKGoSslCn-81KQyFH8PdsWOGSNbHuJrsfnt1XijzBBUeB4w3/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhizev_xZb0Dhu2rhEDrCuuAQCY2M41xCrEeH0h99kwirA2roUFXybB8q8YP8HTOHR-VCcm-cp1jKiMmrKQwTuzA8arShyzcKGoSslCn-81KQyFH8PdsWOGSNbHuJrsfnt1XijzBBUeB4w3/s1600/Copie+%25289%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7291780992212261301.post-4225498109748620352011-04-03T12:06:00.001+02:002011-04-03T12:21:07.571+02:00Le 9ème Prix des Lecteurs du Télégramme # 1<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM2rpYYJbSvcVD8Jwyy1lWj0HkeIma5NLpQvYUM7LK8ctASodR3CsEYIev1_1LkhQmHjMOZPjt-bQrw7S-AQbB4Q_iXF315h_xYS0g5Us2FLjUT-wz2B2TpVyqdXjDL-d_YvWF19VfofOK/s1600/web_Le-dernier-roi-d_Angkor.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM2rpYYJbSvcVD8Jwyy1lWj0HkeIma5NLpQvYUM7LK8ctASodR3CsEYIev1_1LkhQmHjMOZPjt-bQrw7S-AQbB4Q_iXF315h_xYS0g5Us2FLjUT-wz2B2TpVyqdXjDL-d_YvWF19VfofOK/s1600/web_Le-dernier-roi-d_Angkor.jpg" /></a></div><i style="font-weight: bold;">"Le dernier roi d'Angkor" </i>Jean-Luc Coatalem. <i>Roman. Grasset, 2010.</i><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Après quelques années de vie commune dans l'appartement parisien qu'il a hérité de sa mère, le narrateur – journaliste indépendant, proche de la cinquantaine – se sépare de sa compagne. C'est plutôt elle, d'ailleurs, qui s'en va. Malgré de nombreuses tentatives et après avoir tout essayé, son désir d'enfant n'a pas pu se réaliser. Ne pouvant faire le deuil de cet enfant qui ne naîtra jamais, elle met un point final à cette liaison et claque la porte.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Le narrateur se retrouve donc seul et décide – peut-être afin d'exorciser cette cassure – de refaire à neuf l'intérieur de son appartement afin de tirer un trait sur ces années passées. </div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est en faisant le tri dans de vieux souvenirs que son regard se pose sur de vieilles photos conservées par sa mère. Sur l'une de celles-ci apparaît un visage d'enfant qu'il a connu bien longtemps auparavant. Il s'agit d'un orphelin cambodgien appelé Louis-Noël qui partageait ses jeux lors des dimanches passés chez ses grands-parents.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Lui revient alors quantité de souvenirs : la grande maison bourgeoise de Viroflay où il passait les dimanches de son enfance ; son grand-père qui a fait carrière dans le commerce international et qui se passionne pour l'épopée napoléonienne ; et Louis-Noël que l'on extirpait de son orphelinat à l'occasion de ces fêtes et repas de famille.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Légèrement plus âgé que le narrateur et son frère, Louis-Noël, surnommé <i>Bouk</i>, ne cessait de fasciner les deux frères qui s'interrogeaient sur ses origines. Son maintien, sa retenue, son attitude digne en toutes circonstances, n'étaient-ils pas le signe que Bouk était le descendant d'un de ces rois qui bâtirent les temples-cités d'Angkor ? Les deux enfants ne cessaient d'échafauder des théories à son sujet, rêvant de jungles impénétrables, de chasses au tigre, de crépuscules sur le Mékong.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Il faut dire que l'on en sait bien peu sur Bouk. Seulement qu'il est né au Cambodge, dans la région d'Angkor et qu'il est l'un de ces innombrables orphelins originaires de ce pays en guerre.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Et pour quelles raisons cet enfant se retrouve-t-il au sein de cette famille bourgeoise ? Sa présence est-elle en rapport avec l'oncle Ronan ou le cousin Pierre qui ont vécu quelques années là-bas, l'un militaire, l'autre ingénieur – à l'époque où l'Asie du sud-est était colonie française ? Bouk a-t-il des liens cachés avec cette famille française ou sa présence n'est-elle due qu'à une action désintéressée d'un vieil homme fortuné désireux d'accomplir un acte désintéressé en parrainant un jeune orphelin ?</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Beaucoup de questions restent en suspens. Beaucoup trop. Et bien des années plus tard, le narrateur s'interroge encore sur le cas de Louis-Noël qui, une fois adolescent, a disparu de leur vie sans laisser de traces, laissant derrière-lui un mystère de plus.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Qu'est devenu Bouk ? Est-il reparti au Cambodge ou mène-t-il une vie discrète quelque part en France ? C'est ce que va tenter de découvrir le narrateur qui va ainsi se lancer dans un jeu de piste qui le mènera jusqu'aux ruines d'Angkor dans la touffeur de la jungle cambodgienne. </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">« <b>Le dernier roi d'Angkor</b> » est un roman sur le souvenir qui nous embarque dans un voyage exotique qui tient à la fois de la quête de soi et de l'enquête policière. On suit certes avec grand intérêt les démêlés de ce journaliste qui veut faire une fois pour toutes la lumière sur un mystère resté entier. Le problème est que l'on arrive à la fin de ce roman sans avoir un seul éclaircissement sur toutes ces questions qui jalonnent le fil du récit. On sait que le narrateur apprendra au final tout ce qu'il a voulu savoir. Mais pour ce qui est du lecteur, il reste sur sa faim, frustré d'avoir parcouru toutes ces pages – passionnantes au demeurant – pour en arriver à cette conclusion décevante ainsi qu'à un dénouement un peu téléphoné qui joue sur le registre réchauffé de l'inanité de rechercher au loin ce que l'on peut trouver près de soi. Dommage que ce roman de Jean-Luc Coatalem qui laisse présager dès les premières pages une intrigue fascinante, intrigue qui se poursuit avec bonheur tout au long du récit, retombe malheureusement comme un soufflé refroidi et nous laisse désemparés, en proie à nos questionnements sans réponses, devant le grand vide qui suit le point final.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOROSE89H3ffalqqU1oBsXyQ4Sk800qpkPpxMnMUV758o3AlotZ2DWyykL62jyDcmUBLPKw2JUf72oivu0o-pQVlWO_GiQSP0zWZ5rLxYu3-JhMN5vDH4G3KcL-nmtgpS3o0AbkBXQd7DH/s1600/cambodge-angkor-vat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOROSE89H3ffalqqU1oBsXyQ4Sk800qpkPpxMnMUV758o3AlotZ2DWyykL62jyDcmUBLPKw2JUf72oivu0o-pQVlWO_GiQSP0zWZ5rLxYu3-JhMN5vDH4G3KcL-nmtgpS3o0AbkBXQd7DH/s640/cambodge-angkor-vat.jpg" width="640" /></a></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl2m3C-mqW6iMkcZS3yP4nL23f_QhffvvDhoxcr4_IjuKBkzKQonBMfch0y-QLQf_d0fs3aErrfHse-XwTn-RrsO-EAImi4TD81QItLNl8MQiN9psq2cv2EZ-wGmd9l5H2TEPn4PeENL3p/s1600/Copie+%25283%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl2m3C-mqW6iMkcZS3yP4nL23f_QhffvvDhoxcr4_IjuKBkzKQonBMfch0y-QLQf_d0fs3aErrfHse-XwTn-RrsO-EAImi4TD81QItLNl8MQiN9psq2cv2EZ-wGmd9l5H2TEPn4PeENL3p/s1600/Copie+%25283%2529+de+bookgnome3%255B1%255D.JPG" /></a></div>BOUALI Pascalhttp://www.blogger.com/profile/08391082074085229833noreply@blogger.com0